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C'est grâce aux données du satellite Kepler que l'équipe a pu réussir ces travaux. La précision des informations du satellite (malheureusement irréparable depuis la semaine dernière) a permis de repérer les subtiles variations de luminosité et ainsi de créer les sons. En comparant leurs résultats avec les données astérosismologiques effectuées sur les mêmes étoiles, les scientifiques ont pu constater que leur méthode fonctionnait à merveille. Il existe trois méthodes pour déterminer la gravité de surface : photométrique, spectroscopique et donc astérosismologique.
Les deux premières sont assez imprécises, alors que la dernière l'est extrêmement et requiert plusieurs semaines d'observation minutieuse. Les chercheurs comparent l'astérosismologie à de la chirurgie, alors que leur méthode est une sorte "d'échographie", qui leur permet rapidement d'obtenir les informations qu'ils souhaitent.
A mesure que les étoiles vieillissent, l'intensité de leur "scintillement" diminue. En effet, les étoiles âgées tournent moins vite sur elles-mêmes, les taches solaires se font plus rares, et donc leur intensité lumineuse varie.
En appliquant leur méthode sur le Soleil, les scientifiques ont pu observer que notre astre se dirige lentement vers le "minimum de scintillement", et qu'il finira par perdre ses taches solaires et refroidir, avant de peut-être se transformer en supernova.
Non-content d'apporter un nouvel accessoire pour étudier l'évolution et le vieillissement des étoiles, la technique pourrait aussi avoir son utilité pour repérer des exoplanètes. En effet, une fois l'étoile bien mesurée et analysée, on peut calculer la densité des planètes qui passent devant elle. Une autre avancée qui peut se révéler cruciale pour les astrophysiciens.