-
La grâce et ses rôles constitutionnels au centre d'une conférence à Casablanca
-
Les Etats du Sahel se félicitent des avancées réalisées dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Initiative internationale Royale pour favoriser l’accès à l’océan Atlantique
-
Les initiatives Royales attestent de la capacité du Maroc à apporter des solutions aux défis de l'heure
-
L’Autriche et l’Antigua-et-Barbuda réaffirment leur soutien à l'intégrité territoriale
-
Nasser Bourita : Le soutien international à la marocanité du Sahara confirme l’irréversibilité d’une solution basée exclusivement sur le plan d’autonomie et la souveraineté nationale
Plus de 40 associations ont relevé plusieurs failles et problématiques après 14 ans de la mise en application du Code de la famille qui nécessite la révision de certaines dispositions de cette loi qui sont en déphasage avec la Constitution de 2011 surtout que celle-ci a consacré l’égalité entre les deux sexes, la primauté des conventions internationales sur les lois internes et la nécessité de les harmoniser avec ces conventions.
Ils ont soutenu que ladite révision repose sur deux principes fondamentaux, à savoir « l’égalité et la non-discrimination que ce soit sur la base du sexe, de la religion ou de la situation familiale des enfants ». Cette réforme doit également être en conformité avec «les dispositions de la Constitution et la Convention internationale relative à la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes ».
Par ailleurs, une étude réalisée par l’Association Jossour-Forum des femmes marocaines (Organisation non gouvernementale créée en juillet 1995) a tiré la sonnette d’alarme et a montré que la représentation des femmes marocaines dans les instances législative, exécutive et judiciaire est « insignifiante ».
« Malgré le fait que les femmes représentent 51 % de la population du Maroc, leur participation dans les cercles du pouvoir législatif, exécutif et judiciaire reste encore faible », a affirmé Ouafa Ben Abdennabi qui a pris part à l’élaboration de cette étude dans une déclaration à EFE. Elle a ajouté que quelques principes constitutionnels qui consacrent l’égalité entre les deux sexes ne s’appliquent pas.
Intitulée « Evaluation des mécanismes de promotion de la représentation politique des femmes au Maroc », cette étude a été, pour rappel, réalisée en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert Stiftung entre février et octobre 2017.
Elle a révélé que la présence des femmes au sein du gouvernement marocain ne dépasse pas 2,34 %, alors que leur présence dans la Cour constitutionnelle n’atteint pas 0,1% et seulement 0,16 % des femmes assument la fonction de wali.
Concernant la présence des femmes au Parlement, l’étude a précisé que la représentation des femmes à la Chambre des représentants s’est améliorée lors des élections législatives de 2016 par rapport à 2011. Ainsi le taux est passé de 16,96% en 2011 à 21% en 2016. Il convient de rappeler que la présence des femmes à la Chambre des conseillers ne dépasse pas le taux de 11,67%.
L’étude a également souligné que la classification mondiale de la représentativité des femmes élaborée par l’Union interparlementaire en janvier dernier a classé le Maroc à la 92ème position derrière le Pakistan, tandis qu’il était classé 83ème en 2015.
L’Association Jossour a déploré le fait qu’aucune femme n’occupe le poste de président d’un conseil régional et que 21 femmes seulement président les conseils communaux, même si leur nombre dans les instances locales a grimpé de 168 % entre 2009 et 2015.