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En phase avec les réformes qui touchent le Maroc et le monde arabe en général, notamment le projet de révision de la Constitution, l’association fait entendre sa voix en appelant à la constitutionnalisation des droits de la famille. C’est dans cet esprit qu’une table ronde a été organisée par ladite association en collaboration avec la Faculté des sciences de l’éducation de Rabat.
Dans son intervention, Madame El Yamlihi, secrétaire générale de l’association, a mis l’accent sur le caractère urgent que revêtent ces réformes face aux changements profonds que connaît la famille marocaine se traduisant par les difficultés au niveau socioéconomique et celui du système des valeurs par l’atteinte des droits de la femme et de l’enfant et qui débouchent indéniablement sur des fléaux qui gangrènent la société tels que la pauvreté, l’analphabétisme, la violence, la prostitution…Tous les efforts doivent donc tendre à ce que notre vision de la famille soit réhabilitée, c'est-à-dire celle d’une entité sociale ayant des droits et des obligations et à qui incombe en premier lieu la responsabilité de l’éducation des enfants. Pour Mme El Yamlihi, la révision de la Constitution constitue une ouverture politique afin d’instaurer les bases d’une nouvelle gouvernance démocratique basée sur des principes fondamentaux, à savoir la moralisation de la vie publique, la séparation des pouvoirs, entre autres ; ce qui ne manquera pas d’avoir des répercussions positives sur les conditions socioéconomiques de la famille marocaine.
C’est en tenant compte de toutes ces considérations et dans le but d’apporter sa contribution à l’édifice de démocratisation que l’association a présenté un mémorandum à la Commission consultative pour la révision de la Constitution portant sur plusieurs propositions notamment la préservation des droits socioéconomiques, civils et culturels de la famille, la criminalisation de la violence, et l’instauration du Conseil supérieur de la famille.
Un autre intervenant M. Mour s’est posé la question : «Pourquoi constitutionnaliser les droits de la famille?». On retiendra de ses réponses celles liées d’abord à l’échec des politiques sociales en vigueur jusqu’ici, ensuite, le constat d’après le haut Commissariat au Plan que sur près de 5 millions de familles marocaines, 2,5 millions d’entre elles sont pauvres (dont la moitié d’une pauvreté extrême) et enfin ce processus s’impose vu les engagements internationaux du Maroc qui sont compatibles avec les chartes et les accords internationaux. Il a insisté également sur le fait qu’on pourrait certes, s’inspirer de l’expérience d’autres pays qui nous ont devancés, mais cela ne saurait constituer une garantie pour réaliser les droits de citoyenneté. Rien de tel que de traduire les principes en politiques sociales significatives prônant l’égalité des chances à tous les citoyens pour gérer la chose publique et préconiser l’instauration d’un impôt particulier sur les salaires et les revenus les plus substantiels, à titre d’exemple.