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Après les Assises de Fès, Agadir a accueilli le 19 et 20 février dernier les Assises de la coopération décentralisée maroco-française avec comme objectif renforcer les principes de partenariats entre les deux pays pour optimiser le développement global des régions. C’est dans un contexte économique mondial particulièrement fragile que les élus marocains et français ont planché sur le bilan des actions passées et dessiné leur feuille de route pour celles à venir.
La cinquantaine de partenariats développés dans le cadre de la Coopération décentralisée maroco-française dans les domaines de la culture, l’environnement, l’urbanisme, le social, et les services est en deçà des attentes des élus, ce qui sous entend une réflexion à de nouvelles perspectives à donner à cette coopération en assouplissant les principes qui la fondent. Des intervenants ont appelé à une fluidification des échanges pour donner un second souffle à la coopération tout en soulignant la nécessité d’inclure toutes les petites villes et les communes rurales pour que « tous puissent participer à l’échange et au partage » Jean Paul Bachy, Président de la Région Champagne Ardenne. Tout en se félicitant des progrès enregistrés en matière de décentralisation et de gouvernance locale, les participants ont plébiscite le PAD (Programme d’Accompagnement au processus de Décentralisation) comme outil de consolidation de la démocratie locale qui peut inciter les collectivités locales à développer des projets structurants et développant dans les régions,
Dans leur déclaration finale, les élus n’ont pas manqué de rappeler qu’en raison du statut avancé accordé par l’UE au Maroc, la Coopération Décentralisée maroco-française doit prendre en considération cette nouvelle réalité qui devrait en principe consolider son fondement et se répercuter sur le bon portant des actions de développement à l’adresse des collectivités locales.
Si de l’avis de certains, les Assises d’Agadir ont été l’occasion de mesurer l’ampleur des mutations et des défis qui attendent les élus des deux pays, d’autres ont regretté que les activités protocolaires prennent le dessus sur le lancement de projets de développement.