-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
"Le peuple syrien est la seule partie à avoir le droit de décider de l'avenir de son pays. Toute solution ou accord doit avoir l'aval des Syriens et refléter leur volonté, loin des ingérences extérieures", a dit M. Assad au cours d'une brève rencontre à Damas avec le médiateur Lakhdar Brahimi, selon l'agence officielle Sana.
Le régime estime que la Coalition de l'opposition et les rebelles sont manipulés par des pays étrangers. "La réussite de n'importe quelle solution politique passe par l'arrêt du soutien aux groupes terroristes, par une pression sur les pays qui facilitent le passage des terroristes, qui leur offrent argent, armes et soutien logistique", a-t-il ajouté. Bachar al-Assad qualifie de "terroristes" les insurgés et accuse l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ainsi que des pays occidentaux de fournir armes et fonds à ses ennemis. Toujours selon Sana, M. Brahimi a de son côté souligné que "les efforts déployés en vue de la tenue de la conférence de Genève se concentraient sur la façon de permettre aux Syriens de se réunir et de se mettre d'accord le plus tôt possible sur une solution à la crise". M. Brahimi, qui n'était pas venu depuis décembre 2012 à Damas en raison d'une brouille avec le chef de l'Etat, a été reçu mercredi pendant moins d'une heure seulement.
L'émissaire, en tournée dans la région depuis le 19 octobre, devait rencontrer jeudi des opposants de l'intérieur avant de se rendre vendredi à Beyrouth. Il n'a pas été reçu jusqu'à présent par l'Arabie Saoudite, hostile à la conférence de paix de Genève, espérée pour fin novembre, car selon elle, elle donne la part belle au régime de Damas et permet à son ennemi, l'Iran, de participer aux discussions.
M. Brahimi a cependant exprimé l'espoir de voir l'Arabie saoudite y participer. Sa porte-parole Khawla Matar a insisté sur le fait qu'il "apprécie le rôle du royaume saoudien pour faire avancer le processus de paix".
De son côté, la Russie, qui soutient Damas et se trouve avec les Etats-Unis à l'initiative de cette conférence, a mis en garde contre un échec de la conférence Genève-2. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a averti qu'un renversement par la force du régime syrien constituerait "une énorme menace" sur la région.