-
Province de Taourirt/INDH : Des campagnes médicales au profit de plus de 3.000 femmes
-
En flagrante collusion avec le terrorisme au Mali : Alger le pompier pyromane de service
-
Le Général de Corps d'Armée, Inspecteur Général des FAR et Commandant la Zone Sud reçoit le Conseiller de SA l’Emir du Qatar aux affaires de défense
-
SM le Roi échange des messages de félicitations avec des chefs d’Etat et de gouvernement de pays frères et amis à l’occasion du Nouvel An
-
L’OMDH plaide pour la mise en place d’un Code de la famille assurant justice et égalité des droits entre hommes et femmes
« Notre position au sein du Groupe socialiste-opposition ittihadie est une position de principe à l’égard des intrants et des résultats des rapports des institutions de la gouvernance, en particulier cette institution qui s’attelle à consolider les conditions d’intégrité et de transparence dans la gestion des affaires publiques », a mis en avant la communication des parlementaires ittihadis, en affirmant que cela incite les membres du Groupe socialiste à réitérer leur adhésion à toutes les recommandations émises à la lumière des conclusions du rapport en question.
L’intervenant ittihadi, Hamid Eddarrak, a soulevé que le Groupe socialiste-opposition ittihadie met en exergue tout de même son rejet des quelques tentatives de traitement partiel visant une exploitation erronée des conclusions établies dans l’objectif de dévaloriser l’action et l’acteur politiques, d’autant que ces résultats concernent l’ensemble des établissement et des administrations de l’Etat et ont trait à l’entreprise de gestion des finances publiques.
En outre la communication des parlementaires ittihadis a mis l’accent sur la nécessité d’activer le principe du lien entre la responsabilité et la reddition des comptes (…).
«Par cette position claire, nous appelons à lutter contre toutes les formes de prévarication et à ne point exploiter cette ambition collective dans la tendance menée par d’aucuns ciblant la dévalorisation de la pratique politique tout en se concentrant sur quelques aspects négatifs que l’on s’emploie à lui imputer car l’on ne peut concilier l’entreprise de consolider le modèle démocratique marocain avec le lynchage de la politique et des politiciens d’autant qu’il ne peut y avoir aucun modèle démocratique en l’absence de toute pratique politique », y est-il proclamé.
Là-dessus, le député usfpéiste a rapporté que le Groupe socialiste a constaté qu’immédiatement après avoir exprimé son inquiétude de l’exploitation mystificatrice des issues conclues par ledit rapport, d’aucuns se sont acharnés à déformer ses positions en le présentant comme un front de refus. « C’est pour cette raison que nous avons veillé à attendre cette occasion pour mettre en évidence notre position d’une manière responsable lors d’une séance responsable», a-t-il martelé, en précisant que c’est ainsi que l’opposition ittihadie confirme que les conclusions du rapport sont authentiquement conformes à ses constats (…)
A ce propos, les parlementaires de l’USFP ont noté la réactivité limitée, sélective et purement technique à l’égard des recommandations de la Cour des Comptes (…)
Hamid Eddakak a souligné qu’à cet effet le ministère de l’Economie et des Finances est désormais tenu d’adopter des outils contractuels avec les divers autres secteurs gouvernementaux et entre ces derniers et leurs services déconcentrés afin de déterminer les politiques sectorielles et les moyens et délais de leur mise en œuvre. D’autre part, ce département se doit nécessairement de procéder à une réforme des finances publiques (…)
Par ailleurs, l’intervention du Groupe socialiste-opposition ittihadie rappelle que ses membres louent l’augmentation du volume des investissements consentie cette année mais note que réserver d’importantes enveloppes budgétaires à l’investissement demeure un procédé insuffisant si ne sont pas réalisés les projets programmés dans les délais escomptés.
En effet, la décision prise de hausser le volume des investissements nécessite d’être accompagnée d’un gros effort en lien avec leur impact économique et social d’autant plus que les résultats demeurent bien en deçà des ambitions. « C’est ce qui justifie nos interrogations directes sur les raisons de la faiblesse des proportions des bénéfices économiques et sociaux que récolte notre pays », note Hamid Eddarrak, en faisant observer que le rapport de la Cour des Comptes a livré des réponses objectives à la plupart de ces questionnements.
Cela, développe-t-il, suppose que le gouvernement se trouve astreint à évaluer une grande partie de l’effort national consenti dans ce domaine, particulièrement en ce qui concerne l’efficience des programmes et leur impact, pour lesquels ont été allouées des enveloppes budgétaires assez consistantes, de même qu’il est tenu de se pencher sur la mise en œuvre des recommandations de l’Institution en la matière en commençant par l’assainissement des rubriques du budget de l’investissement et en concluant par la révision de la programmation des dépenses d’investissement de manière à reflèter les orientations générales des finances de l’Etat.
D’autre part, la communication du Groupe socialiste-opposition ittihadie évoque les orientations de Sa Majesté le Roi concernant l’opérationnalisation du chantier de la protection sociale, étant établi qu’il s’agit d’un chantier social crucial, appuyé sur de nombreux fondements dont essentiellement une réforme globale du système sanitaire à même de prendre en considération les exigences et les aspirations des citoyens quant à bénéficier de prestations sanitaires publiques excellentes. Il y est souligné, par ailleurs, que ladite réforme ne peut atteindre ses objectifs qu’en procédant à la réhabilitation de la situation des ressources humaines sanitaires, considérant qu’elle constitue un pilier essentiel du système sanitaire. Cela a été confirmé par le rapport de la Cour des Comptes, est-il indiqué, précisant que ce dernier a constaté nombre de dysfonctionnements entravant la promotion des ressources humaines sanitaires et rappelant également que cela constitue un réel obstacle pénalisant l’enjeu d’asseoir une couverture sanitaire profitant à l’ensemble des Marocains.
«C’est dans ce contexte que nous saisissons cette occasion pour rappeler que la seule solution pour rehausser l’attractivité de ce secteur, souvent évoquée par ailleurs par les responsables réside dans l’adoption d’une politique d’incitations financières ou autres pour motiver l’affluence des professionnels de la santé dont les médecins et la redistribution des fonctionnaires du secteur dans les déserts médicaux (…) ».
A ce propos, il est relevé que le projet de motivation des ressources humaines sanitaires conçu par le gouvernement et contenu dans la loi de la fonction sanitaire manque de toute forme d’approche participative, le fait étant que bien que cela concerne les professionnels de la santé, ces derniers n’y ont jamais été associés…
S’agissant, par ailleurs, de la question du regroupement agricole, l’intervention des parlementaires ittihadis rappelle que le Groupe socialiste-opposition ittihadie avait émis lors de l’interpellation mensuelle du chef du gouvernement le constat de l’échec du plan Maroc Vert, considérant que le regroupement agricole, fondement de l’agriculture solidaire, est l’un des leviers essentiels d’un tel plan. C’est ce que confirment les données contenues dans le rapport de l’Institution, indique-t-on, concluant que l’échec du programme du regroupement agricole dénote de l’échec de l’enjeu du développement d’une ou de plusieurs chaînes de production. Cela, relève la communication ittihadie, nécessite le déploiement d’efforts supplémentaires quant à relancer les programmes suspendus ou à suivre et évaluer les projets de regroupement à venir.
Et de conclure que tels sont des exemples des résultats et recommandations du dernier rapport établi par la Cour des Comptes que «nous nous devons de prendre en compte avec sérieux, non seulement afin de tirer les enseignements à même de promouvoir la gestion des affaires publiques et renforcer la transparence et l’intégrité mais aussi pour veiller à activer le principe constitutionnel relatif au lien entre la responsabilité et la reddition des comptes dans l’objectif de préserver les finances publiques et protéger l’intérêt général».
Rachid Meftah