Joseph Blatter ne figure pas parmi les personnes interpellées
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Ces nouvelles arrestations se sont produites en marge d'un Comité exécutif, ouvert mercredi à Zurich, là même où sept responsables du football mondial avaient été interpellés le 27 mai pour des soupçons de corruption et blanchiment d'argent.
Selon la justice suisse, deux responsables de la Fifa ont été interpellés à la demande des Etats-Unis en vue de leur extradition. "Ces cadres haut placés auraient été payés en l'échange de la vente de droits de marketing en lien avec la diffusion de tournois en Amérique latine et de qualifications pour la Coupe du monde", indique le ministère suisse de la Justice dans un communiqué.
Dans un premier temps, le New York Times avait fait état de plusieurs arrestations, la Fifa se bornant ensuite à confirmer des "actions" de la justice américaine.
Aucune identité des personnes arrêtées n'a pour le moment été communiquée, le New York Times assurant que le président démissionnaire Joseph Blatter ne figurait pas parmi les personnes interpellées. Selon le journal, ces actions visent des responsables "d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale".
L'opération de la police suisse a débuté à 06h00 (05h00 GMT) et a visé notamment l'hôtel Baur au Lac qui avait déjà été le théâtre de la première vague d'arrestations. Peu après l'opération, des journalistes étaient massés à l'extérieur de l'hôtel tandis que plusieurs véhicules sortaient et entraient dans l'établissement, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.
Ironie du sort, le Comité exécutif en cours était censé se pencher sur les réformes envisagées par la Fifa pour retrouver de la crédibilité. Ces nouvelles arrestations interviennent en outre au lendemain du cinquième anniversaire de l'attribution du Mondial-2022 au Qatar. Cette attribution, entachée de soupçons de corruption, est au coeur du tourbillon qui secoue la FIFA depuis plusieurs mois.
Mardi, les principaux sponsors de la Fifa (Coca Cola, McDonald's, Visa, AB Inbev et Adidas) lui avaient à nouveau mis la pression en demandant que son processus de réforme soit supervisé par une entité indépendante.
Parmi les propositions de réformes doivent figurer la limitation à 12 ans des mandats cumulés du président et la publication de la rémunération du président et des membres du gouvernement du football mondial.
Au total, 14 personnes (dont 9 membres actuels ou anciens de la Fifa) sont pour l'instant mises en cause dans l'acte d'accusation de la justice américaine qui évoque quelque 150 millions de dollars (132 millions d'euros) de pots-de-vin et de rétro-commissions depuis les années 1990.
Fin septembre, Blatter a été visé par une procédure pénale de la justice suisse, notamment pour un contrat passé avec le sulfureux Jack Warner, ancien patron de la Concacaf. Il est également reproché au Suisse un paiement de 1,8 million d'euros à Michel Platini, président de l'UEFA et candidat à la présidence de la Fifa.
Pour ce paiement intervenu en 2011, 9 ans après une mission effectuée par Platini de 1999 à 2002, les deux hommes ont été provisoirement suspendus par la Fifa le 8 octobre pour 90 jours. Platini risque même une radiation à vie. La justice interne de la Fifa doit se prononcer en décembre.
A ce jour, cinq candidats ont été admis à se présenter à la présidence de la Fifa, puisque la candidature de Platini est gelée: le Prince Ali de Jordanie, le cheikh Salman du Bahreïn, le Suisse Gianni Infantino, le Français Jérôme Champagne et le Sud-Africain Tokyo Sexwale.