Deux ans et demi à 20 ans de prison contre 9 prévenus dont un Français
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La filature sécuritaire a montré que les deux mis en cause, impliqués dans l’apologie des crimes sanguinaires perpétrés par Daech, planifiaient l’exécution d’opérations terroristes dans le Royaume en utilisant des explosifs et ont déjà entamé l’acquisition d’équipements qui entrent dans la fabrication des charges explosives, précise le ministère dans un communiqué.
Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des efforts visant la lutte contre le terrorisme, a permis la saisie de câbles en cuivre, d’un thermomètre, de batteries électriques, d’une bouteille contenant un liquide suspect, d’un sac de poudre et d’autres équipements suspectés d’être utilisés dans la fabrication des charges explosives.
Les deux suspects seront présentés à la justice aussitôt terminée l’enquête qui se déroule sous la supervision du parquet.
A signaler, par ailleurs, que la Chambre criminelle chargée des affaires du terrorisme près l'annexe de la Cour d’appel à Salé, a prononcé, mercredi soir, des peines allant de 2 ans et demi à 20 ans de prison ferme à l’encontre de neuf prévenus dont un ressortissant français poursuivis pour des faits liés au terrorisme.
L’accusé principal a vu sa peine alourdie de 18 à 20 ans, et trois autres prévenus ont vu leur peine de 10 ans ferme confirmée, tandis que la peine d’un cinquième accusé a été abaissée de 8 à 7 ans de prison ferme.
Ces prévenus étaient poursuivis pour «constitution de bande en vue de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public, détention d’armes à feu et de munition et apologie d’actes constituant un crime terroriste»
La Cour a également abaissé la peine de 6 ans à 4 ans de prison ferme prononcée en premier degré contre un prévenu de nationalité française, ingénieur de microprocesseurs, reconnu coupable de «soutien financier à quiconque commettrait des actes terroristes, non dénonciation d’actes terroristes, tenue de réunions publiques sans autorisation préalable et exercice d’activité dans une association non reconnue».
Le tribunal a également abaissé la peine de 4 ans à 3 ans prononcée en première instance contre deux accusés et de 4 ans à 2 ans et demi de prison ferme contre un autre, après les avoir reconnus coupables chacun en ce qui le concerne.
Dans son réquisitoire, le représentant du Ministère public a sollicité la confirmation de l’ensemble des jugements prononcés en premier degré, tout en plaidant pour le relèvement des peines à la durée maximale.
La Chambre criminelle de premier degré près la même Cour avait prononcé des peines allant de 4 à 18 ans de prison ferme contre lesdits accusés.