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Le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, mort après s'être substitué à une otage du tueur jihadiste du sud de la France, suscitait l'admiration dans le pays pour avoir été fidèle jusqu'à son dernier souffle à son sens du "sacrifice".
"En donnant sa vie pour mettre un terme à l'équipée meurtrière d'un terroriste djihadiste, il est tombé en héros", a souligné le président français Emmanuel Macron, avant que l'Elysée n'annonce qu'un hommage national lui serait rendu.
Pour sa famille, l'acte de bravoure de Beltrame était toutefois une évidence, vu ses convictions. "Il me dirait, je fais mon travail maman, c'est tout", a confié sa mère samedi à la radio RTL. "Ça ne m'étonne pas de lui", a-t-elle ajouté. "Il a toujours été comme ça, c'est quelqu'un qui, depuis qu'il est né, fait tout pour la patrie".
"Il va jusqu'au bout de son engagement, jusqu'au bout de son sacrifice, jusqu'au bout de sa mission", a déclaré le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie, à la chaîne BVFMTV, rapporte l’AFP.
Peu après la prise d'otages perpétrée par Radouane Lakdim dans un supermarché du petit village de Trèbes près de Carcassonne (sud-ouest) vendredi, Beltrame s'était livré à la place d'une personne retenue. Et avait laissé son téléphone ouvert sur une table, permettant aux autorités d'entendre ce qui se passait à l'intérieur du supermarché.
"Il est parti en héros": il "savait certainement qu'il n'avait pratiquement aucune chance" et "il n'a pas hésité une seconde", a souligné de son côté son frère Cédric Beltrame, toujours sur RTL.
"Seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd'hui l'admiration de tous", a témoigné le père Jean-Baptiste, qui a accompagné Arnaud Beltrame et son épouse Marielle dans leur préparation au mariage religieux, prévu en juin.
Grièvement blessé, l'officier a succombé à ses blessures samedi à l'aube, devenant la quatrième victime de cet attentat.
Agé de 44 ans, Arnaud Beltrame, yeux clairs et silhouette élancée, était sorti major de l'Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan en 1999, où ses supérieurs avaient décelé un militaire "qui se bat jusqu'au bout et n'abandonne jamais", selon l'Elysée.
Il était sorti également major de l'école des officiers de la gendarmerie en 2001 avant d'être retenu en 2003 avec six autres gendarmes sur 80 candidats pour intégrer l'actuel GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie.
Déployé en Irak, puis affecté pendant quatre ans à la sécurité de l'Elysée, siège de la présidence française, l'officier avait également été commandant de la compagnie d'Avranches (ouest) jusqu'en 2014, avant de devenir conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l'Ecologie.
Sans enfants, Beltrame, qui devait se marier religieusement cette année dans l'église de la cité médiévale de Carcassonne, était arrivé l'an dernier dans le sud de la France comme officier adjoint du groupement de gendarmerie du département de l'Aude.
Devant sa caserne, samedi matin, les habitants de Carcassonne et des environs affluaient malgré la pluie et déposaient des dizaines de bouquets de fleurs en hommage au gendarme.
"On est un peu abasourdis, c'est notre petite façon à nous de dire qu'on pense à eux. On sait qu'il y avait (à Carcassonne) des fichés S (des suspects potentiellement dangereux pour la sécurité de l'Etat). Cela n'arrive pas que dans les grandes villes, c'est le sentiment de tout le monde ce matin, on est à l'abri nulle part", déclarait une des participantes à cet hommage spontané, Roselyne Gazel.
Arrivée avec un bouquet de roses blanches, portant l'inscription "Merci", Marie-Claire Castel, habitante de Montlegun, village situé à côté de Trèbes, souhaitait cet "hommage national" pour Beltrame.
"C'est un héros, je n’ai pas dormi de la nuit, j'ai beaucoup prié en pensant qu'il y aurait un miracle, qu'on le sauverait. Il a sauvé des vies", disait-elle, très émue.
"En donnant sa vie pour mettre un terme à l'équipée meurtrière d'un terroriste djihadiste, il est tombé en héros", a souligné le président français Emmanuel Macron, avant que l'Elysée n'annonce qu'un hommage national lui serait rendu.
Pour sa famille, l'acte de bravoure de Beltrame était toutefois une évidence, vu ses convictions. "Il me dirait, je fais mon travail maman, c'est tout", a confié sa mère samedi à la radio RTL. "Ça ne m'étonne pas de lui", a-t-elle ajouté. "Il a toujours été comme ça, c'est quelqu'un qui, depuis qu'il est né, fait tout pour la patrie".
"Il va jusqu'au bout de son engagement, jusqu'au bout de son sacrifice, jusqu'au bout de sa mission", a déclaré le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie, à la chaîne BVFMTV, rapporte l’AFP.
Peu après la prise d'otages perpétrée par Radouane Lakdim dans un supermarché du petit village de Trèbes près de Carcassonne (sud-ouest) vendredi, Beltrame s'était livré à la place d'une personne retenue. Et avait laissé son téléphone ouvert sur une table, permettant aux autorités d'entendre ce qui se passait à l'intérieur du supermarché.
"Il est parti en héros": il "savait certainement qu'il n'avait pratiquement aucune chance" et "il n'a pas hésité une seconde", a souligné de son côté son frère Cédric Beltrame, toujours sur RTL.
"Seule sa foi peut expliquer la folie de ce sacrifice qui fait aujourd'hui l'admiration de tous", a témoigné le père Jean-Baptiste, qui a accompagné Arnaud Beltrame et son épouse Marielle dans leur préparation au mariage religieux, prévu en juin.
Grièvement blessé, l'officier a succombé à ses blessures samedi à l'aube, devenant la quatrième victime de cet attentat.
Agé de 44 ans, Arnaud Beltrame, yeux clairs et silhouette élancée, était sorti major de l'Ecole militaire interarmes de Saint-Cyr Coëtquidan en 1999, où ses supérieurs avaient décelé un militaire "qui se bat jusqu'au bout et n'abandonne jamais", selon l'Elysée.
Il était sorti également major de l'école des officiers de la gendarmerie en 2001 avant d'être retenu en 2003 avec six autres gendarmes sur 80 candidats pour intégrer l'actuel GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie.
Déployé en Irak, puis affecté pendant quatre ans à la sécurité de l'Elysée, siège de la présidence française, l'officier avait également été commandant de la compagnie d'Avranches (ouest) jusqu'en 2014, avant de devenir conseiller auprès du secrétaire général du ministère de l'Ecologie.
Sans enfants, Beltrame, qui devait se marier religieusement cette année dans l'église de la cité médiévale de Carcassonne, était arrivé l'an dernier dans le sud de la France comme officier adjoint du groupement de gendarmerie du département de l'Aude.
Devant sa caserne, samedi matin, les habitants de Carcassonne et des environs affluaient malgré la pluie et déposaient des dizaines de bouquets de fleurs en hommage au gendarme.
"On est un peu abasourdis, c'est notre petite façon à nous de dire qu'on pense à eux. On sait qu'il y avait (à Carcassonne) des fichés S (des suspects potentiellement dangereux pour la sécurité de l'Etat). Cela n'arrive pas que dans les grandes villes, c'est le sentiment de tout le monde ce matin, on est à l'abri nulle part", déclarait une des participantes à cet hommage spontané, Roselyne Gazel.
Arrivée avec un bouquet de roses blanches, portant l'inscription "Merci", Marie-Claire Castel, habitante de Montlegun, village situé à côté de Trèbes, souhaitait cet "hommage national" pour Beltrame.
"C'est un héros, je n’ai pas dormi de la nuit, j'ai beaucoup prié en pensant qu'il y aurait un miracle, qu'on le sauverait. Il a sauvé des vies", disait-elle, très émue.