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Lionel Messi, très prudent sur ses prises de balle à cause de sa blessure, s’est restreint sur son engagement physique. Néanmoins, il nous a régalé par ses dribbles fantastiques, sa vision du jeu et sa conduite de balle légendaire. Le trio du milieu argentin était très actif autant en défense qu’en attaque. De Paul, Paredes et Lo Celso ont récupéré plusieurs ballons et leurs marquages étaient presque parfaits.
Durant toute la rencontre, la défense brésilienne a bien tenu face au pressing constant des Argentins, sans craquer mentalement. La forteresse d’Alisson à bien été impénétrable malgré les assauts de l’Albiceleste. La Seleção a gardé son bloc très bas où seuls les attaquants sortaient de la moitié du terrain, contrairement aux latéraux argentins qui se sont propulsés sur les couloirs cherchant l’apport offensif plus que leurs rivaux.
La charnière Romero - Otamendi est restée toute la rencontre dans sa moitié de terrain pour éviter tout risque de contre-attaque. Le milieu brésilien, privé de Casemiro, a gardé ses appuis en main grâce à Fred et Fabinho, leur expérience anglaise où le jeu est très intense, ne s'est pas fait surprendre. Lucas Paqueta, malgré un bon dernier match où il a notamment inscrit le but de la victoire, était assez transparent ce soir là et n’a pas pu étaler son aisance technique suite au pressing intense du milieu argentin.
On a assisté à un Super Clasico presque comme la bonne époque avec une ambiance de folie, un jeu agressif et flamboyant, où l’Argentine s’est montrée dominante sur ses terres mais sans résultat.
L’Argentine est tout de même qualifiée à la Coupe du monde 2022 au Qatar grâce au revers du Chili face à l’Equateur à Santiago.
Reste à savoir qui seront les autres qualifiés à cette Coupe du monde qui s’annonce à l’horizon.
Mohamed Amir Al Atlassi