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Après sa crise historique, le Sporting souhaite tourner la page

Mardi 31 Juillet 2018

Le Sporting Portugal, plongé dans la pire crise de son histoire centenaire, recevait ce samedi à Lisbonne, dans une ambiance particulière, l'Olympique de Marseille pour son premier match à domicile depuis les graves incidents survenus en fin de saison dernière.
Le coup d'envoi de ce match amical a été donné peu avant 21H45 (19H45 GMT) et s'est soldé par un match nul équilibré entre les deux équipes (1-1), prélude à ce que beaucoup espèrent être le début d'une nouvelle ère pour le club formateur de Luis Figo et Cristiano Ronaldo.
Aux abords de son antre d'Alvalade, l'équipe lisboète a montré qu'elle pouvait toujours compter sur ses nombreux supporters, comme en témoignent les longues files d'attente et les tribunes bien garnies pour assister à la rencontre de présentation de l'effectif des Lions face aux finalistes de la dernière Ligue Europa.
"Malgré les conditions difficiles pour cette nouvelle saison on garde la passion et le même objectif, voir le club champion", dit à l'AFP Diogo Abrantes, un 'socio' du Sporting de 25 ans.
Mais il règnait une atmosphère étrange parmi les 'sportinguistas'. D'habitude ce match est une fête et en cette belle journée estivale, il ne suscite cette fois pas l'entrain escompté et cède place à des visages fermés.
Ici personne n'a oublié les événements de la mi-mai, quand une cinquantaine de supporters cagoulés ont envahi le centre d'entraînement du club et agressé violemment les joueurs, le coach et le personnel. Quelques jours avant la défaite d'un Sporting traumatisé et démobilisé en finale de la Coupe du Portugal.
Depuis, le caractériel Bruno de Carvalho, président que beaucoup accusent d'être à l'origine de la crise par ses critiques acerbes à l'encontre des joueurs, a été poussé vers la sortie par une assemblée générale des socios.
L'entraîneur Jorge Jesus est parti pour l'Arabie Saoudite et neuf joueurs ont décidé de briser unilatéralement leur contrat en invoquant une juste cause.
Les champions d'Europe 2016 portugais Rui Patricio et William Carvalho ont respectivement rejoint Wolverhampton et le Betis Séville. De son côté, l'international lusitanien Gelson Martins s'est envolé pour l'Atlético de Madrid.
"Cette saison sera décisive, notre équipe est très différente, nous allons avoir un nouveau président, il faut retrouver de la stabilité", estime Joana Macedo, supportrice de 39 ans.
Au moment d'entendre leur nom prononcé par le speaker pour être présentés, les internationaux Bas Dost et Bruno Fernandes puis l'Argentin Rodrigo Battaglia essuient quelques sifflets mêlés aux applaudissements. Alors qu'ils avaient rompu leur contrat, ils ont tous les trois décidé de revenir au club contre l'assurance de garanties financières et sécuritaires.
Dernier à pénétrer sur la pelouse, le nouvel entraîneur José Peseiro, déjà coach des Lions quand ils ont atteint la finale de Coupe UEFA en 2005, résume de quoi sera faite la saison, sous les vivats : "Dans la difficulté, c'est l'heure d'être ensemble, c'est l'heure d'être unis, vive le Sporting !".

Les pertes d’une entreprise chinoise à cause des Bleus

Une promesse qui coûte cher: l'entreprise chinoise d'électroménager Vatti, sponsor des Bleus, a déjà reversé plus de 7,7 millions d'euros à des clients qu'elle avait promis de rembourser si la France gagnait la Coupe du monde 2018, a-t-elle annoncé lundi.
Avant le Mondial, l'entreprise Vatti, partenaire de la Fédération française de football (FFF), s'était engagée à rembourser ses clients qui auraient acheté une "formule du champion" composée de divers articles de cuisine, si les Bleus soulevaient le trophée.
"Le montant à payer pourrait être très important, mais il était prévu dans notre budget annuel", a relativisé un responsable de l'entreprise, Wang Zhaozhao. "Les conséquences ne seront pas désastreuses pour nous."
Les stocks de Vatti se sont progressivement vidés à mesure que la France se rapprochait du titre de champion de monde.
Au total, l'opération devrait coûter plus de 10 millions d'euros à l'entreprise.


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