Le procureur général Abdel Meguid Mahmoud a indiqué dans un communiqué que le groupe devait être renvoyé en Tunisie dimanche afin que "les autorités tunisiennes prennent les mesures légales nécessaires à leur encontre".
"La décision de les libérer s'inscrit dans le cadre des bonnes relations entre l'Egypte et la Tunisie", a ajouté le procureur égyptien.
De son côté l'agence gouvernementale tunisienne TAP a indiqué que cette décision avait été prise à l'issue d'un entretien entre le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et son homologue égyptien, en marge du sommet arabe extraordinaire à Syrte (Libye).
"Les présidents Ben Ali et Moubarak ont souligné la nécessité que le sport contribue au renforcement des relations excellentes de fraternité entre les deux pays et les deux peuples frères", a ajouté TAP.
Les supporteurs tunisiens avaient été arrêtés après des heurts qui ont fait dix blessés parmi des policiers égyptiens à l'issue du match, le 3 octobre.
Ce match avait été marqué par des violences après la victoire des Egyptiens 2-1.
"Les supporteurs tunisiens ont allumé des fumigènes, ce qui est interdit en Egypte comme ailleurs. Lorsque les policiers ont tenté d'intervenir, les supporteurs ont cassé des sièges avant de les lancer sur le terrain et de s'opposer à la sécurité", avait indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur.
De son côté, la presse tunisienne a fait état de "graves incidents dans les gradins" et évoqué des heurts avec le service de sécurité. Selon Tunis-Hebdo, les incidents ont éclaté au cours du match, lorsque les supporteurs de l'Espérance, répondant aux provocations de supporteurs égyptiens, ont saccagé des sièges et lancé des fumigènes.
La Fédération tunisienne de football (FTF) a condamné "vivement" ces comportements "regrettables et contraires à l'éthique sportive", rapporte l'AFP.
La demi-finale retour se jouera le 17 octobre au stade de Radès (sud Tunis).