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Abdelaziaz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement, affilié à la FDT, voit plutôt d’un bon œil la nomination de Omar Azzimane à la tête du Conseil supérieur de l’enseignement, un secteur, estime-t-il, qui avait grand besoin d’être secoué mais dans la sérénité.
Abdelaziz Ioui émet à ce propos le vœu de voir cette décision donner un nouveau souffle à l’enseignement et au système d’éducation au Maroc.
Il y a lieu de souligner que le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique créé en 2011 constitue une instance consultative chargée d'émettre son avis sur toutes les politiques publiques et les questions d'intérêt national concernant l'éducation, la formation et la recherche scientifique, ainsi que sur les objectifs et le fonctionnement des services publics chargés de ces domaines. Il contribue également à l'évaluation des politiques et programmes publics menés dans le secteur.
Pour le reste, notre interlocuteur regrette l’état actuel des choses. En cause, cette léthargie qui dure depuis un an et demi, date de l’annonce de l’échec du Programme d’urgence qui n’a pas atteint ses objectifs.
Il rappelle, non sans amertume, que le toujours ministre (pour combien de temps encore ?) Mohamed Louafa, au lieu de dresser un bilan de ses réalisations au profit de l’ensemble du système, s’est targué d’avoir réussi à mâter l’action syndicale dans le secteur et à résoudre le problème du temps scolaire. Mais cela n’a pas empêché son chef hiérarchique, Abdelilah Benkirane en l’occurrence, de se perdre dans un discours triomphaliste en présence des jeunes de la Chabiba de son parti pour confirmer ce “drôle d’exploit”. Pour Abdelaziz Ioui, l’état actuel du secteur et l’échec de la réforme qui est en fait une série de réformes dans une réforme, ont été derrière la régression du Maroc au niveau de tous les indices internationaux. Et de poursuivre: « Nous n’avons cessé d’appeler, FDT et CDT, à des Assises nationales pour poser les jalons d’une réforme consensuelle sur l’éducation et la formation et procéder à une évaluation objective de la Charte nationale en vigueur, mais en vain. Pour être honnête, seul Chakib Benmoussa, ex-président du Conseil social et économique, nous a prêté oreille, a-t-il tenu à préciser.
A rappeler que le discours Royal à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple a dressé un diagnostic édifiant sur la réalité de l’éducation et de la formation dans notre pays.
En effet, SM le Roi a énuméré les différents maux dont souffre le système éducatif: le secteur de l’éducation est en butte à de multiples difficultés et problèmes dus en particulier à l’adoption de programmes et de cursus qui ne sont guère en adéquation avec les exigences du marché du travail.