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A travers cet accord, qui a été paraphé par le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun, et la représentante résidente de la BAD au Maroc, Leila Farah Mokaddem, l’institution financière panafricaine entend financer un programme triennal axé sur les résultats pour l'amélioration de l’accès à l’emploi.
Signé mardi 12 à Rabat, en présence du ministre du Travail et de l'Insertion professionnelle, Mohamed Yatim, le nouvel accord vient en appui aux stratégies nationales de l’emploi et de la formation professionnelle ainsi qu’au plan national de promotion de l’emploi, rapporte la MAP rappelant qu’il avait été approuvé le 13 décembre 2018, par le Conseil d'administration de la BAD.
A noter que ce programme pour lequel il est destiné s'étend sur la période 2019-2021. Il a pour objectifs de faciliter l'accès à l'emploi des jeunes et des femmes et à améliorer la qualité de l'emploi dans les régions.
Comme l’a souligné Mohamed Benchaaboun, l’accord signé entre le Maroc et cette institution financière panafricaine vise essentiellement la création d'environ 100.000 emplois par an.
Par ailleurs, outre l'accompagnement de 111.000 bénéficiaires de la formation qualifiante (dont 50% de filles) et l'augmentation de 40% de la part des stagiaires de la formation professionnelle placés en milieu professionnel en alternance et en apprentissage, cet accord porte pour la première fois sur des objectifs quantifiés permettant de tracer des résultats à même de promouvoir l'employabilité des jeunes et des femmes au Maroc, souligne la même source.
Le programme, qui se base sur l'utilisation d'un instrument de financement axé sur les résultats et la performance, est une première dans un pays à revenu intermédiaire, a indiqué, pour sa part, la représentante résidente de la BAD au Maroc.
Pour la représentante de la BAD au Maroc, il témoigne du niveau de la confiance et de l'assurance de la BAD quant à l'utilisation de ses fonds dans le cadre de cet accord, a-t-elle poursuivi, affirmant que le Royaume est « un partenaire de long terme » de la Banque africaine et le premier client de l’institution financière avec un portefeuille d'environ 3 milliards d'euros.
Le niveau et la qualité des relations de coopération entre le Maroc et la BAD ont également été mis en avant par le ministre de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle.
Ce dernier s’est notamment félicité de l’intérêt porté par la Banque africaine de développement pour le financement de projets structurants au Maroc notamment dans le domaine de l'emploi et de la formation professionnelle qui revêt un intérêt primordial, a noté la MAP.
A propos du programme triennal, il est à noter qu’il prévoit aussi de réhabiliter et d'équiper un centre de formation professionnelle en entrepreneuriat à Casablanca, de mettre en place un Institut national de formation des formateurs de la formation professionnelle à Tamesna, ainsi que 10 centres de formation placés dans le cadre d'un partenariat public-privé avec le fonds Charaka, souligne la même source. Et d’ajouter qu’une avance de 25% du montant du prêt sera décaissée dès l'entrée en vigueur dudit prêt, tandis que les demandes de décaissement ultérieures seront transmises à la BAD au fur et à mesure de la satisfaction des indicateurs liés au décaissement.