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Cette rencontre disputée mardi soir dans le stade Azadi de Téhéran restera dans les mémoires en raison du but égalisateur de dernière minute permettant à l'équipe syrienne de rêver à une participation au Mondial-2018, alors que le pays est déchiré par la guerre depuis six ans.
Mais il le restera aussi en raison de la présence d'au moins deux députées, une première s'agissant du football pour les femmes iraniennes -les étrangères sont généralement autorisées- depuis la révolution islamique de 1979.
Mercredi, l'agence Isna a fait état du piratage du site Internet du stade, un bandeau sur la page d'accueil affichant pendant plusieurs heures: "Laissez les femmes iraniennes accéder à leurs stades".
La veille, l'autorisation spéciale d'accès au stade pour Iran-Syrie avait été accordée aux femmes parlementaires par le ministère des Sports, à la demande de la députée Tayebeh Siavoshi.
"C'était la première fois que je venais au stade Azadi pour regarder un match et (...) les femmes peuvent revendiquer ce droit", a par la suite commenté Mme Siavoshi, citée par l'agence Isna. Les médias iraniens ont aussi montré des images des supportrices syriennes qui assistaient au match, arborant des drapeaux syriens.
Fait rare, un présentateur de la télévision d'Etat a déploré en direct l'absence de supportrices iraniennes, en estimant qu'elles "pourraient aussi être présentes avec certains arrangements".
Les femmes iraniennes ne sont pas autorisées à assister dans les stades à des matchs de football masculins, sport le plus populaire en Iran. Quand il s'agit de foot féminin, ce sont les hommes qui ne peuvent y assister.
Si les femmes ne peuvent pas assister aux matches de football et d'autres disciplines, elles ont récemment été autorisées --après deux ans d'interdiction-- à assister à des matches de volley-ball masculin, un sport populaire en Iran. Elles peuvent aussi assister à des matches de basketball. Une section séparée des hommes leur est généralement réservée.