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Appel à la sauvegarde du Grand théâtre Cervantès de TangerPrésentation à Madrid du livre «Une scène en ruines»Jeudi 13 Mars 2014
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L’artiste-peintre et écrivaine espagnole Consuelo Hernandez a présenté, récemment à «Casa Arabe» à Madrid, un livre intitulé «Une scène en ruines, un appel artistique-littéraire pour la récupération du Grand théâtre Cervantès de Tanger».
«Sauver le Grand théâtre Cervantès de Tanger menacé de tomber en ruines et sensibiliser les sociétés et les acteurs politiques en Espagne et au Maroc à sauver cet édifice» est l’objectif assigné par la publication de cet ouvrage, a assuré son auteur.
«Nous avons entrepris plusieurs démarches et apporté plusieurs initiatives pour que cet édifice construit en 1911, soit restauré et réhabilité. Mais nous n’avons rien réalisé jusqu’à présent», a regretté Consuelo Hernandez qui a vécu pendant six ans à Tanger.
La publication de ce livre se veut un «SOS» lancé aux autorités pour les encourager à prévoir un projet visant à réhabiliter le théâtre Cervantès de Tanger menacé de destruction et qui constitue un «joyaux d’art», a expliqué la peintre qui a publié ce livre en collaboration avec le poète, critique et traducteur marocain Mezouar El Idrissi, le romancier Santiago Martin Guerrero, et le romancier et dramaturge Jesus Carazo. Cent ans après sa construction à Tanger, le théâtre Cervantès, un chef-d’œuvre de l’architecture espagnole du XXe siècle «tombe en ruines et ce haut-lieu du multiculturalisme risque de disparaître», souligne-t-elle. La peintre espagnole, qui s’est dite «amoureuse de la ville de Tanger», a indiqué que parmi les initiatives de sensibilisation pour préserver ce patrimoine fut la mise en ligne sur le site web www.change.org, d’une pétition demandant aux autorités des deux pays de procéder à la sauvegarde de ce théâtre, d’une capacité de 1.400 spectateurs et qui avait été construit en 1911 par l’architecte espagnol Diego Giménez et inauguré en 1913.
«Il manque beaucoup de choses mais c’est possible de faire en sorte que cet espace multiculturel ne tombe dans l’oubli», a affirmé la peintre espagnole, qui était accompagnée lors de cette rencontre du poète marocain Mezouar El Idrissi et du journaliste espagnol Domingo del Pinto Gutirrez, un expert dans le monde arabo islamique et qui a vécu lui aussi pendant des années à Tanger.
Parmi les initiatives entreprises afin que cette structure ne tombe en ruines, fut la création en août 2011 par des citoyens de Tanger de l’association «Soutenir ce qui tombe».
L’histoire de l’édifice remonte à 1911 quand un commerçant espagnol, Manuel Pena, décida de le construire et le dédier à son épouse Esperanza Orellana, passionnée de théâtre.
MAP
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