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Au début de cette semaine, le Collectif « La liberté est son droit » («La Libertad es su derecho») a, en effet, obtenu, selon l’agence de presse Europa Press, l’appui du ministère des Affaires extérieures pour que fin soit mise à la situation intenable de la cinquantaine de femmes saharouies adoptées par des familles espagnoles.
Selon la même source, les représentants de ce collectif se sont réunis avec des responsables dudit ministère dont le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Fernando Martín Valenzuela qui s’est enquis des demandes et des doléances des familles adoptives réclamant « la libération immédiate de ces jeunes filles privées arbitrairement de liberté » et a admis qu’il s’agit d’une situation « très compliquée » et que la recherche des solutions se heurte à plusieurs difficultés.
Pour sa part, la porte-parole du Collectif, Elisa Pavón a informé Fernando Martín Valenzuela des démarches faites auprès du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et du Parlement européen. Elle a ajouté que le Collectif présentera, dans les prochains jours, de nouvelles prouves attestant que le Polisario viole les droits de l’Homme.
La porte-parole de cette ONG a également assuré qu’il est nécessaire de mettre à l’index l’Algérie qui est responsable du respect des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
Elle a appelé le gouvernement espagnol à prendre des mesures urgentes pour la libération de ces filles et demandé l’expulsion du représentant du Polisario de Madrid « comme l'a fait Felipe González, en 1984, en expulsant Ahmed Bukhari».
Il convient de rappeler qu’en octobre 2017, le père adoptif de Maloma, José Morales, avait appelé l'émissaire personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Horst Köhler, à œuvrer, lors de sa visite à Tindouf, pour la libération de sa fille ainsi que des autres Sahraouies empêchées par le Polisario de rejoindre leurs familles adoptives en Espagne.
«Nous demandons seulement qu'elles soient transférées en Espagne, afin qu'elles puissent exprimer leur opinion librement et dans le plein exercice de leurs droits, sans pression ni coercition, mais avec sécurité et garanties», avait-il lancé en déplorant que le gouvernement Rajoy (ex-chef du gouvernement espagnol) n'ait exercé aucune pression sur le Front Polisario pour l’inciter à relâcher sa fille adoptive. Le gouvernement central espagnol est appelé «à prendre les mesures nécessaires pour obliger le Polisario à organiser une réunion entre les femmes séquestrées et Horst Köhler à l'ambassade d'Espagne à Alger».
L’organisation internationale des droits de l’Homme, Human Rights Watch avait, pour sa part, pointé du doigt le Front Polisario pour avoir violé les droits fondamentaux de l’Homme dont le plus important est la liberté de circulation.