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L'approche sécuritaire, à elle seule, ne suffit pas pour combattre le fléau du terrorisme, qui s’infiltre dans plusieurs pays aux niveaux régional et mondial, ont précisé les intervenants lors de cette rencontre initiée par le Centre d'études en droits humains et démocratie (CEDHD) et l’Association jordanienne "Femmes contre la violence". Ils ont souligné l'impératif de mettre en place une approche globale qui s'appuie sur une vision sécuritaire, politique et économique et un arsenal juridique approprié pour endiguer le terrorisme.
S’exprimant à cette occasion, le président du CEDHD El Habib Belkouch a affirmé que les organisations terroristes ont réussi à enrôler une base de jeunes au sein de leurs structures et leurs organisations et à disposer ainsi d'"outils" humains pour exécuter leurs actes criminels comme les attaques terroristes de Casablanca, Madrid, Paris et New York.
L'usage des médias sociaux, la marginalisation et l’injustice sociale sont autant de bases sur lesquelles reposent l'encadrement, l'orientation et l'embrigadement de ces jeunes, même au sein de certains instituts et universités, devant normalement servir de lieux du savoir et du renforcement des connaissances scientifiques dans un cadre de respect de l'autre, a précisé M. Belkcouch.
Pour sa part, la présidente de l'Association jordanienne "Femmes contre la violence", Kholoud Khrais, a dénoncé les crimes commis par "Daesh", précisant que l’Association a empêché environ 1500 jeunes syriens et irakiens de rallier les rangs de cette organisation terroriste.
De son côté, le secrétaire général du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Mohamed Sebbar, a mis l’accent sur la complexité du fléau de l’extrémisme, précisant que son éradication est une responsabilité collective nécessitant la conjugaison des efforts de tous.
Le monde connaît de profondes mutations sociales et économiques, requérant des pays une lutte constante et à tous les niveaux contre le terrorisme, a-il-dit.