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"Il condamne les meurtres de civils, y compris d'anciens combattants qui avaient signé l'accord de paix de 2016, de défenseurs des droits humains et de leaders sociaux", a-t-il ajouté. Et il "appelle à un arrêt immédiat des actes de violences contre la population civile et à un accès sans entrave à l'aide humanitaire".
Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l'état d'urgence en réponse aux affrontements entre guérillas qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d'une semaine. Ces violences concernent en particulier la région du Catatumbo, dans le nord-est, à la frontière avec le Venezuela.
Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, cette région est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes, en comptant les personnes déplacées, en six décennies.
La guérilla de l'ELN (Armée de libération nationale, guévariste) y a lancé jeudi dernier une attaque sanglante contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile. Dans ce contexte, Gustavo Petro a décidé de suspendre les négociations de paix engagées avec l'ELN.
L'accord de paix de 2016 avec la guérilla marxiste des FARC, alors la plus puissante guérilla d'Amérique latine, avait permis de réduire un temps la violence en Colombie, premier producteur de cocaïne. Mais le conflit interne s'est de nouveau intensifié ces dernières années en raison des opérations des groupes dissidents des FARC, de la guérilla guévariste de l'ELN et du cartel du Clan del Golfo, entre autres groupes armés.
Le secrétaire général de l'ONU, prenant note de la suspension des discussions avec l'ELN, a insisté mardi sur l'importance de "la pleine application" de l'accord de paix, "pierre angulaire de la consolidation de la paix en Colombie".