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Cette étude, publiée hier dans la revue Science, pourrait bouleverser la compréhension de la glaciation. Les chercheurs ont toujours pensé que les couches de glace de l'Antarctique se formaient à la surface grâce à l'accumulation de la neige pendant des millénaires et non grâce à l'eau se gelant sous la glace.
"L'eau a toujours été connue pour être un élément important de la dynamique des couches de glace mais surtout comme un lubrifiant", explique Robin Bell, géophysicien à l'Université Columbia et co-responsable de ce projet, cité par l'AFP.
Mais avant de se rendre compte sur place du mécanisme, les glaciologues ignoraient encore ce qui se passait en profondeur. Ainsi, l'eau gèle de nouveau sous la glace et représenterait jusqu'à 24% de la couche de glace autour du Dôme A, un haut-plateau de 4.206 mètres, d'après les calculs des auteurs de cette nouvelle étude. Cette plaque a une superficie de 9,8 millions de kilomètres carrés, ce qui représente l'équivalent des Etats-Unis.
"A certains endroits, près de la moitié de l'épaisseur de la glace s'est formée depuis les profondeurs", a affirmé Robin Bell.
Cette découverte devrait permettre aux scientifiques de mieux appréhender les changements climatiques.
Par ailleurs, les scientifiques avaient estimé que les couches de glace de l'Antarctique s'étaient formées il y a environ 32 millions d'années. Mais depuis cette découverte Tom Jordan, co-auteur de l'étude, pense que les plus vieilles datent seulement de 1,4 million d'années.