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L’atterrissage s’est déroulé sans encombre sur une piste glacée de 3.000 mètres de long pour 60 mètres de large à l’aérodrome de Troll, dans la Terre de Reine-Maud. « L’avion qui a atterri hier soir transportait des passagers de plusieurs pays qui se rendaient dans d’autres stations », a détaillé John Guldahl, le directeur des opérations et de la logistique à l’Institut polaire norvégien (NPI), dans un communiqué publié jeudi dernier. C’est cet organisme de recherche qui pilotait l’opération.
L’appareil transportait notamment des scientifiques, mais également douze tonnes de matériel de recherche. Dans la foulée, de nombreux chercheurs norvégiens ont salué cette première sur les réseaux sociaux.
« Cela montre notre capacité à effectuer des vols plus rentables vers l’Antarctique en transportant un équipage scientifique et logistique plus important mais aussi plus de fret avec une empreinte environnementale plus faible », a notamment écrit la directrice du NPI, Camilla Brekke. Selon elle, cela devrait également contribuer « à renforcer la recherche norvégienne en Antarctique », rapporte TF1.
Ce n’est pas la première fois qu’un appareil atterrit sur cette piste. Chaque année, entre « six et huit avions de tailles différentes » se posent dans cet aérodrome. Mais ils sont bien plus petits.
« Cela signifie qu’il (l’aérodrome) peut permettre d’aller vers une réduction des vols et du trafic maritime, ce qui contribuera ainsi à une réduction des émissions globales en Antarctique », s’est réjoui le NPI dans son communiqué. En d’autres termes : les autorités espèrent désormais faire venir moins d’avions mais de taille plus importante.