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Un but juste avant la pause, un autre peu après: l'Argentin, très en forme dès le coup d'envoi, a tué le suspense à lui tout seul face à des Marseillais bien pâles.
Après sa première réalisation (45+1), une frappe limpide du droit - bien que légèrement déviée par Adil Rami - sur un service de Julian Draxler, il est aussitôt venu haranguer le public du Parc des Princes, comme s'il voulait déjà chauffer à blanc les supporters parisiens en vue de la réception des Madrilènes mardi prochain en Ligue des champions.
Une joie qui contraste avec son énorme frustration du 8e de finale aller contre le Real, perdu 3-1 le 14 février. A la surprise générale, El Fideo (le spaghetti, son surnom) n'était même pas entré en jeu.
Unai Emery avait préféré opérer un changement tactique discutable en faisant sortir l'avant-centre Edinson Cavani, et rentrer un défenseur, Thomas Meunier. Le choix avait fait beaucoup parler, jusqu'à provoquer l'ire de la compagne de Di Maria sur les réseaux sociaux.
"Tes efforts, ton travail supplémentaire, tes buts, tes passes décisives, ta meilleure période = LE BANC", avait-elle lancé sur Instagram. Il faut reconnaître que Di Maria est étincelant depuis le mois de janvier, comme en témoignent ses statistiques après ce match contre Marseille: 12 buts et 9 passes décisives en 14 apparitions en 2018.
En Coupe de France, il vient d'inscrire ses 6e et 7e buts cette saison. Certes, il est un peu chanceux sur sa deuxième réalisation de la soirée (48): l'ailier de 30 ans récupère un ballon inespéré, après un raté du défenseur marseillais Aymen Abdennour, puis sa frappe est contrée par Sakai avant de rentrer dans le but, mais qu'importe !
L'Argentin aux 92 sélections s'offre une double ovation et une belle dose de confiance le soir où le PSG confirme une intervention chirurgicale pour Neymar, après son entorse et sa fissure à un os du pied droit, soit une absence de plusieurs semaines.
Di Maria aurait même pu signer une passe décisive sur un bon centre pour la tête de Cavani (65), mais Mandanda était vigilant.
Fin janvier, deux semaines avant la défaite contre le Real (3-1), Unai Emery décrivait ainsi les performances de l'ailier argentin: "Il est performant, en confiance, il veut jouer toujours plus. Je suis spécialement content pour lui. Il peut se passer beaucoup de choses, mais si ce match avait lieu demain, il mériterait d'être dans le onze de départ".
Le technicien ne l'avait finalement pas aligné à Madrid. Au Parc, il n'aura pas le choix. Pourquoi pas pour le meilleur?