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Le sentiment d’enchantement et d’enthousiasme régnait parmi les équipes administrative, artistique et technique car elles viennent de gagner le pari de la continuité après dix ans d’existence, tout en relevant le défi du rajeunissement d’une musique désormais universelle.
La soirée d’ouverture s’est parée de la magie des lumières, des couleurs, des chants et surtout de la bonne musique. Estrella Morente, Jalal Chekara, Benjamin Bouzaglou, Marwanne Hajji, Abir El Abed et Ilaad Levy étaient tous là pour jouer une musique de partage, de cohabitation et de reconnaissance d’autrui.
Deux heures auparavant, au sein de la prestigieuse médiathèque de Dar Souiri, s’est tenue une conférence de presse en présence d’André Azoulay, président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador et Françoise Atlan, directrice artistique du festival. Pour André Azoulay, le Festival des Andalousies atlantiques est le fruit d’une volonté de créer un festival unique au monde, d’autant qu’il permet à des musiciens musulmans et juifs de jouer ensemble et de faire partager leurs émotions au public. Essaouira, a-t-il ajouté, envoie ainsi un signal d’espoir, de lumière et de raison au reste du monde. Abordant la question palestinienne, André Azoulay a considéré qu’il n’y a pas de double langage concernant le mot liberté, et on ne peut pas l’accepter pour quelques-uns et le refuser pour d’autres. A cet égard, il a affirmé qu’il ne se sentira complètement juif que lorsqu’il y aura un Etat palestinien.
Réagissant à une question de «Libé », André Azoulay a estimé qu’il était encore tôt pour faire un bilan du festival, tout en formulant le vœu de voir le flambeau porté par une nouvelle génération.