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Née à Casablanca en 1966, Amal Ayouch quitte son pays natal, en 1984, pour s’installer en France, où elle obtient son diplôme en pharmacie. En 1987, elle s’inscrit à la Faculté des lettres et fait ses premiers pas dans le théâtre semi-pro à Montpellier. En 1997, elle tourne son premier film «Les amis d’hier», réalisé par Hassan Benjelloun. Malgré ses fonctions pharmaceutiques, Amal a fini par avoir un long parcours artistique, au cinéma comme au théâtre, et a campé des rôles essentiels dans des films très réussis tels que «Destin de femme» en 1998, une participation qui lui a valu le prix de la meilleure interprétation féminine, «Ali Zaoua» en 2000, «Les anges de Satan» en 2007, ou encore «Nouara» et «Kandisha» en 2008.
Il est, par ailleurs, à rappeler qu’en marge de cette 2ème édition du Festival du film des femmes africaines qui a mis l'accent sur des portraits de femmes courageuses, déterminées et indépendantes, le ministre congolais de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso, a reçu les participants marocains à cette édition du Festival. Les deux parties ont souligné la nécessité d'instaurer une coopération cinématographique entre le Maroc et le Congo-Brazzaville.
«Nous avons discuté avec le ministre de la possibilité d'établir une coopération au niveau cinématographique dans le cadre de la coproduction et de la collaboration entre nos deux pays», a souligné, dans une déclaration à la MAP, le réalisateur et PDG de la société de production marocaine "Les Films 7", Mohamed Ahed Bensouda.
D’autre part, la directrice du Festival, Claudia Sassou N'Guesso, avait auparavant affirmé que la coopération cinématographique entre le Maroc et la République du Congo est actuellement en phase d'examen en vue de déboucher sur des décisions concrètes. «Les engagements ont été pris et nous allons trouver les voies et moyens pour que cette coopération se concrétise et voie le jour», a souligné la marraine de cet événement cinématographique qui a connu la participation de onze pays, dont le Maroc, le Cameroun, le Sénégal, le Rwanda, le Bénin, le Mali, la Côte d'Ivoire et la République démocratique du Congo.
Filmographie
1998 : Les amis d’Hier (Hassan Benjelloun)
1998 : Destin de femme (Hakim Noury)
1999 : Ali Zaoua (Nabyl Ayouch)
2000 : Histoire d’une rose (Abdelmajid Rechiche)
2001 : Les années de l’exil (Nabyl Lahlou)
2001 : Les lèvres du silence (Hassan Benjelloun)
2002 : Casablanca, Casablanca (Farida Belyazid)
2005 : Tabit or not tabit (Nabyl Lahlou)
2006 : Le jeu de l’amour (Driss Chouika)
2007 : Les anges de Satan (Ahmed Boulane)
2008 : Two Lakes of tears (Mohamed Hassini)
2008 : Kandisha (Jérome Cohen Olivar)
2011 : Femmes dans un miroir (Saâd Chraïbi)
2011 : Ailes de l’amour (Abdelhai Laraki)
2012 : Derrière les portes fermées (Mohamed Ahed Bensouda)
2013 : Sotto Voce (Kamal Kamal)
L’événement
Le Festival Tazama a été créé dans le but de réunir des femmes cinéastes du continent africain et offrir une nouvelle plateforme d’échanges, de rencontres et de partage. La singularité de cet évènement réside dans sa volonté de servir une cause : la lutte contre le cancer en Afrique. Tazama qui, en swahili (dialecte congolais), signifie «voir», nous donne à réfléchir sur la nécessité, pour les artistes africains, de se mobiliser et soutenir les efforts entrepris par les associations existantes en Afrique. «Voir» donc, au sens de constater le fléau et de contribuer à son éradication.