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D'après les analystes de l'INAC (Institut national d'analyse de la conjoncture), le secteur des phosphates affiche un retournement à la baisse à partir du premier trimestre 2008, pâtissant d'une réduction des ventes tant locales qu'extérieures du phosphate brut. Partout dans le monde, la demande de fertilisants a été moins vigoureuse, en raison de l'inquiétude persistante des agriculteurs quant à leurs revenus, dans un contexte de baisse continue des prix des produits agricoles. Au deuxième trimestre 2009, l'indice des cours internationaux de grains a reflué de 32,8%, en variation annuelle. Dans ces conditions, l'utilisation des engrais a poursuivi sa descente, parallèlement aux réductions d'offre, opérées par les principaux producteurs mondiaux, afin d'éviter un gonflement des stocks.
S'alignant au mouvement général de contraction de l'offre mondiale, la production nationale de phosphate brut a accusé, au deuxième trimestre 2009, une diminution de 35%, en variation annuelle, mais elle a presque doublé en comparaison avec le trimestre précédent. Ce relèvement trimestriel de l'activité, bien qu'il tienne, en grande partie, à un rattrapage technique de la production faisant suite à une phase dépressive, traduit également une amélioration de la demande des industries locales de transformation.
Profitant de l'effet conjugué du redressement des importations de certains marchés traditionnels, notamment l'Inde et le Brésil et d'une détente des prix du soufre, la production des engrais phosphatés s'est accrue, au deuxième trimestre 2009, de 70%, en variation trimestrielle, tandis que celle de l'acide phosphorique a triplé. Au vu des faibles niveaux des stocks mondiaux de fertilisants, la production nationale de phosphate brut aurait continué son redressement progressif sur le restant de l'année, sans pour autant dépasser son niveau tendanciel.