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Situation des charges et ressources du Trésor : Déficit budgétaire de 50,6 MMDH à fin novembre 2024
L’encours de la dette publique a marqué une hausse de 7,2% en 2009, pour atteindre 419,3 milliards DH consécutivement à l’augmentation du stock de la dette publique extérieure de 14,3%. Par rapport au PIB, son poids est passé en un an de 56,8% à 57,3%.
L’encours de la dette directe du Trésor, en augmentation de 3,5% en 2009 après deux années de baisses consécutives (-0,8% en 2007 et -2,4% en 2008), s’est établi à 345,2 milliards DH et a représenté 4,1% du PIB au lieu de 47,3% en 2008.
D’une année à l’autre, l’encours de la dette intérieure du Trésor a augmenté de près de 9 milliards DH ou 3,5% pour s’établir à 266,5 milliards DH, représentant 77,2% de la dette du Trésor et 36,4% du PIB, au lieu de 79% et de 37,4% respectivement en 2008. L’encours des bons du Trésor émis par adjudication a atteint près de 258 MM.DH, en hausse de 5,3 milliards DH ou 2,1%, alors que celui des autres instruments a pratiquement doublé passant d’un stock de 4,4 milliards DH à 8,5 milliards DH.
S’agissant du coût moyen de la dette intérieure du Trésor, il est revenu en un an de 5,90% à 5,12% consécutivement à la fois au changement de la structure de la dette intérieure et à la baisse du coût de financement du Trésor, rappelle-t-on dans la note de conjoncture.
Quant à l’encours de la dette publique extérieure, qui a augmenté de près de 14,3%, il a atteint 152,7 MM. DH ou 20,9% du PIB, dont 48,5% au titre de la dette extérieure garantie qui s’est accrue de son coté de 13,3%. L’endettement extérieur du Trésor a, quant à lui, augmenté de 15,3%, s’élevant à 78,7 MM.DH représentant 22,8% de l’endettement du Trésor et 10,7% du PIB, au lieu de 21% et 9,9% respectivement en 2008.
Le taux de la réserve monétaire ramené à 8%
Le marché monétaire a été caractérisé, tout au long de l’année 2009, par la persistance du resserrement des trésoreries bancaires dû principalement à l’effet restrictif induit par la baisse des avoirs extérieurs et l’augmentation de la circulation de la monnaie fiduciaire. Face à cette situation, la Banque Centrale a procédé, à trois reprises, à la réduction du taux de la réserve monétaire le ramenant de 15% à 12% au 1er janvier 2009 et puis à 10% au 1er juillet 2009 et enfin à 8% au 1er octobre 2009.
Cela a contribué à soulager la trésorerie des banques notamment au 4ème trimestre de l’année. Par ailleurs, dans un contexte marqué par une décélération des pressions inflationnistes et en vue d’accompagner la politique de relance du gouvernement, BAM a décidé de baisser son taux directeur de 25 pb à 3,25% à partir du 24 mars 2009.