-
Coupe du Trône de full-contact: La ligue du Gharb hommes et la Ligue de Casablanca-Settat dames remportent le titre
-
L’EN féminine U20 en stage de préparation à Maâmora
-
Coupe de la CAF : La RSB s’offre le Stade Malien et le tour des quarts
-
Igamane auteur d'un hat-trick avec les Rangers
-
Les participants à la 16 ème édition du Rallye “Africa Eco Race” font escale à Dakhla
Max au panthéon rossonero?
Inconnu, comme eux à leur arrivée, après un apprentissage en Serie C et B, et deux saisons même pas complètes à Cagliari (limogé en avril 2010), il fait déjà autorité.
"Il peut allonger la liste de nos grands entraîneurs après Capello, Sacchi et (Carlo) Ancelotti, il a toutes les qualités techniques et humaines pour les grands succès", juge Silvio Berlusconi, le propriétaire du club, qui l'a doté d'un effectif en or.
Habile politique, +Max+ a vite compris les règles tacites du Milan, et su s'adapter à l'envahissant Berlusconi, par de longs coups de téléphones pour expliquer ses choix et éviter ainsi les critiques publiques qu'encourrait son prédécesseur, Leonardo.
"Je considère que j'ai eu de la chance d'arriver au Milan justement l'année des grands investissements", dit-il, modeste, évoquant le lourd recrutement des derniers jours d'août, Zlatan Ibrahimovic et Robinho. Au-delà de ses qualités diplomatiques, Allegri a imposé son système, basé sur "les efforts de chacun", son refrain des six premiers mois. La force collective de son Milan s'est sentie quand l'infirmerie était pleine, engrangeant les points malgré la chute de forme d'+Ibra+ et les blessures de Pato, ses meilleurs buteurs (14 buts chacun).
"Je suis toujours resté calme, même quand les choses ne tournaient pas", explique-t-il.
Turn-over
Son discours peut être lénifiant. Voilà quatre mois qu'Allegri répétait que "le championnat est encore long", mais son sang-froid, même après un infâmant 1-1 à domicile contre Bari, pourtant bon dernier de Serie A, a protégé ses joueurs.
Il a imposé tous ses choix. Ronaldinho, inutile à ses yeux, est parti à l'hiver, le Ghanéen Kevin-Prince Boateng a fait reculer le sénateur Clarence Seedorf d'un cran, et le turn-over a fonctionné sans grincements dans un milieu très fourni, avec Urby Emanuelson, Mark van Bommel, Massimo Ambrosini, Gennaro Gattuso, Mathieu Flamini, Seedorf et Boateng. Encore plus fort, il a réussi à opérer un roulement en attaque sans froisser les gros ego d'Ibra, Cassano ni Robinho. "En pratique, c'est moi qui me suis mis à la disposition des joueurs, raconte-t-il. J'ai cherché à les comprendre un par un, en restant moi-même, sans mentir". Et il a bâti une défense solide, pierre de touche des grands succès, surtout en Italie. "Il nous a inculqué la mentalité de presser et marquer à partir des attaquants, cela n'arrivait pas l'an dernier", explique Thiago Silva, son meilleur défenseur.Fort de ses premiers lauriers, Allegri se sent l'âme d'un bâtisseur. "Je pense que le club fera encore d'importants investissements, assure-t-il. Cette équipe est prête à confirmer tout le bien qu'elle a montré dans ce championnat, et à faire beaucoup mieux, bien sûr, en Europe. L'année prochaine, la Ligue des champions sera l'objectif le plus important". Comme pour Sacchi (C1 1989, 90) et Capello (1994).