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En parallèle aux multiples facettes de régression du programme d’estivage à l’échelle des priorités du département de tutelle (cession des centres d’estivage, diminution du nombre d’estivants, entre autres), le ministère de la Jeunesse et des Sports avait essayé cette année d’apporter une touche de professionnalisme et de qualité au service de l’alimentation au sein des colonies de vacances, en adoptant une démarche de délégation de gestion du service au profit des traiteurs en vue d’alléger le fardeau financier et logistique de cette tâche qui incombe aux associations censées se concentrer sur le contenu pédagogique. Une initiative bien accueillie par les acteurs éducatifs qui aspiraient au succès de ce test en vue de le généraliser sur tous les centres d’estivage par la suite. Malheureusement, les résultats ont été on ne peut plus catastrophiques dans les centres concernés par cette expérience. De vraies scènes de désolation qui ont miné les espoirs des acteurs pédagogiques déçus par la médiocrité du service fourni par les prestataires. Aux centres d’estivage Souiria à Safi et de Tamaris à Casablanca, les images sont les mêmes, et les positions et convictions des associations pédagogiques sont unanimes : l’expérience du traiteur est ratée.
« Nous avons été très enthousiastes suite à l’adoption du mécanisme de délégation de gestion du service de l’alimentation au sein des colonies de vacances ; on s’attendait à une vraie amélioration de la qualité du service fourni, surtout que cela devait alléger les charges financières, logistiques et administratives relevant des associations qui doivent se concentrer sur le volet pédagogique.
Mais nous avons assisté à la négligence des critères et barèmes de la bonne nutrition adoptés par le ministère. Nous refusons toute atteinte au droit de nos enfants à une nutrition saine et équilibrée », nous a déclaré Redwanne Chebbak, directeur de la colonie organisée par l’Association Chouala pour l’éducation et la culture à Tamaris.
Les organisations pédagogiques assistant à la quatrième période au centre de Tamaris sont unanimes à condamner la médiocrité du service fourni par le traiteur, à commencer par le non-respect du programme imposé par le ministère de tutelle, la qualité contestée des produits alimentaires, le manquement aux conditions d’hygiène, et surtout le non respect des horaires des repas, chose qui a vraiment compromis le programme d’activités quotidiennes des colonies. Le dîner, à titre d’exemple, a été servi à plusieurs reprises à 23h !!
Devant cette situation insoutenable, les associations ont opté pour le dialogue qui a abouti à un accord collectif sur le menu pour le restant de la période. Malheureusement, affirment les responsables des colonies concernées, le traiteur n’a pas respecté les termes de cet accord.
A quelques jours de la fin de cette saison d’estivage, le ministère de la Jeunesse et des Sports aura le mérite d’avoir tenté une nouvelle approche qu’il n’est pas parvenu à concrétiser dans les conditions requises.