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Un C17 Globmaster III a ainsi atterri lundi à l'aéroport militaire de Boufarik pour effectuer une série de démonstrations et permettre aux Algériens de l'évaluer en vue de passer commande ou du moins d’opérer leur choix en toute connaissance de cause entre ce gros porteur de Boeing et l'A400M ainsi que l'A330 MRTT d’Airbus.
Selon des sources concordantes, l'armée de l'air algérienne aurait néanmoins déjà pris la décision de commander 6 à 8 C17 pour enrichir sa flotte de transporteurs lourds pour accroître les capacités de sa division transport qui subit une mutation en profondeur et qui devrait bientôt déménager à Bousaada où des installations flambant neuves sont en cours de construction.
Pour sa part, le géant américain de télécommunications militaires, Harris Corporation, avait décroché un important contrat portant sur la fourniture d’un système de communication voix et données pour le contrôle aérien militaire dénommé Liberty Star VCCS. Ce système qui est le septième équipement du genre en Algérie, permettra à l’armée de l’air de contrôler le trafic aérien même dans des endroits reculés du pays.
Les forces navales algériennes ont, pour leur part, acquis un navire de débarquement et de soutien logistique auprès de l’Italie qui leur sera livré, au plus tard, avant la mi-2014.
Ils négocient aussi l’acquisition de quatre frégates multi-missions italiennes Fremm, dont deux en option alors que le groupe allemand TKMS aurait remporté un contrat de 2,2 milliards d’euros portant sur l’achat de deux corvettes Meko armées et équipées.
Sur un autre registre, le site Internet spécialisé Secret-Défense a annoncé que l’Algérie aurait passé commande pour l’achat de huit hélicoptères de type Sokol produits en Pologne, sans délaisser, pour autant, les Russes auxquels elle aurait commandé 36 avions de chasse de type Strike Yak 130.
Un autre site Internet spécialisé, en l’occurrence www.maghreb-intelligence.com, a, pour sa part, attiré l’attention sur le fait que l’Algérie ait consacré une enveloppe de plusieurs dizaines de milliards de dollars à la poursuite de son programme nucléaire «civil» dans l’objectif de se doter de capacités nucléaires militaires à l’horizon 2020, date à laquelle elle sera à même de produire du plutonium et de mettre en orbite son premier satellite.
Des contrats mirobolants auraient été, dans ce sens, concédés à des entreprises indiennes, chinoises, brésiliennes et sud-africaines pour l’aider à se doter des compétences «techniques» et «scientifiques» nécessaires.