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Les coupures d'eau n'ont pas arrangé les choses. Depuis mardi soir, Agadir est privée d'eau courante à cause d’une panne de la station de Tamri, les techniciens de l'ONEP sont à pied d'œuvre, mais en attendant, les habitants n'ont pas d'autre solution que le recours au stressant système D pour s'approvisionner en eau. Les services techniques municipaux et provinciaux, protection civile, services publics et privés…ont effectué des dizaines de sorties pour intervenir et déboucher, rétablir le courant, désengorger les canalisations, secourir les sinistrés.
Les services de la wilaya ont réactivé la cellule de crise, destinée à gérer les intempéries. Une mesure préventive consistait à ordonner la suspension des cours l'après-midi du mercredi; une mesure tellement urgente que les chioukhs, mokadem et agents d'autorité ont fait le tour des établissements scolaires pour libérer les élèves dès 10 heures du matin pour le reste de la journée.
Le complexe artisanal Kasbah Souss a été inondé par les eaux abondantes au départ des quartiers Al Houda, Salam, passant par Bensargaou avant de submerger la quarantaine d'ateliers qui le compose. Les artisans ne savent plus où donner de la tête, les conduites de sortie des eaux pluviales étant insuffisantes, les artisans ont carrément troué les murs de certains ateliers pour évacuer les eaux. Les pertes en journées de travail et d'opportunités de vente sont énormes pour des familles qui n'ont aucune autre ressource et les dégâts en pertes de produits ne sont pas des moindres. Le drame n'étant pas à son premier passage, les artisans réclament réparation mais aussi et surtout une intervention radicale pour sécuriser leurs activités et leurs ateliers qui sont en même temps une destination pour les touristes de la ville.
Les autorités compétentes,élus, services publics…sont conscients que l'incapacité de la ville à évacuer facilement les eaux provient de défaillances techniques au niveau des infrastructures nécessaires. Les constructions sauvages en l'absence d'un plan d'aménagement structuré, ont entraîné par le passé des décisions de bâtir à des endroits à haut risque d'inondation, ou carrément sur les lits des nombreux oueds traversant la ville. Aujourd'hui, on s'en mord les doigts. Même si les oueds sont détournés en amont, la nature finit toujours par reprendre le dessus. Pour s'en rendre compte, il suffit de voir l'état de la belle plage d'Agadir en ces temps de pluies. Une véritable décharge qui amoncelle toutes sortes de détritus charriés par les eaux des pluies depuis les montagnes environnantes.