-
Van Gogh interpelle notre intellectus
-
Le Maroc dans l'imaginaire de Jorge Luis. Une expérience sensorielle d’un génie littéraire non-voyant
-
Tétouan à l’heure de la 12ème édition du festival "Voix de Femmes"
-
Pour la consolidation des liens avec les nouvelles générations des MRE: La SNRT met en lumière l'apport de ses solutions digitales innovantes
«Al Foussoul al khamsa» (Les 5 saisons) est l'intitulé du premier téléfilm réalisé par l'actrice taroudanaise. Et interprété par les comédiens Fatima Zahra Bennacer, Majdouline Idrissi, Sakina El Fdaili, Mohamed Merouazi, Mourad Zaoui, Abdellatif Chaouqi, Said Ait Baja et Hamid Najah, entre autres.
Il faut être patient, avoir beaucoup d'attention et épuiser les 90 minutes de ce drame social si l'on tient à découvrir et comprendre l'œuvre de Sanaa Akroud. L'actrice, bien connue des téléspectateurs et tout particulièrement des amoureux du septième Art, relate, ici, l'histoire de trois sœurs dont la vie a été bouleversée, suite à la mort soudaine de leur père. Le film dresse le portrait d'une famille où l'on discute, plongé dans la colère, le chagrin, l’amertume et la résignation. « Khadija, la grande sœur qui a pris l'habitude de se sacrifier pour les autres. Elle essaye de reprendre les choses en main, avec courage et sans verser une larme. Hind, la sœur cadette, préfère passer ses journées dans sa chambre, se réfugiant dans le sommeil, pour exprimer sa colère face à l'injustice du destin… Ce qui provoque des conflits permanents avec sa grande sœur, qui veut imposer son autorité et l'inciter à oublier son chagrin. La solitude s'installe et chacune vit son deuil en silence… », révèle le synopsis.
Au milieu de ce conflit, se trouve Hanane la benjamine qui n'arrive pas, elle aussi, à reprendre goût à la vie. Résignée, elle refuse de jouer de son violon après la mort de son père. Aveugle, Hanane a grandi en s'adaptant à l'obscurité. Mais son existence est devenue encore plus sombre après avoir perdu son père, qui lui montrait la voie et lui permettait de voir la vie et de la sentir… Sanaa, dont on se souvient encore de nombreux rôles dans différentes productions, saura-t-elle convaincre le grand public, d'ordinaire si curieux et exigeant? Si la question n'est pas anodine, les talents de l'actrice laissent présager un merveilleux voyage au cœur de cette famille, certes orpheline, mais dont les nuits froides et les vents d'hiver pourraient emporter avec eux le souvenir douloureux de la mort du père. Et installer, avec ses couleurs et ses surprises, un printemps qui pourrait apaiser les esprits et restaurer l'ambiance d'antan...
Pour en savoir plus, rendez-vous vendredi 25 mars sur la chaîne 2M, qui organisera, lundi 21 mars à Casablanca, l'avant-première de ce téléfilm dont l'histoire pourrait sonner chez bien de familles comme un doux-amer souvenir.