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Le projet, dont le budget global s’élève à 44.241.077 USD, vise à trouver les bonnes réponses pratiques aux problèmes liés à la dégradation des terres et de son impact négatif sur la production agricole, la fourniture de services écosystémiques, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance en milieu rural.
Inscrit dans le cadre d’un partenariat international entre la FAO, le Fonds mondial pour l’environnement (FEM) et le Panorama mondial des approches et des technologies de conservation (WOCAT-World), ce projet d’envergure internationale couvre différents continents et zones agro-écologiques.
Le Maroc, qui compte parmi les 15 pays participant à ce projet, « est caractérisé par une très grande diversité d’écosystèmes naturels hébergeant des ressources telles que les sols, la végétation, l’eau et la diversité génétique », rappelle la FAO dans un communiqué.
Etant donné que ces éléments constituent la principale richesse naturelle du pays, l’agence onusienne estime que « ces ressources doivent être pérennisées afin que la population qui en tire sa nourriture, l’eau, le bois, les fibres, les produits industriels et les fonctions et services des écosystèmes puisse continuer à y vivre ». Et de constater qu’elles sont fragiles et menacées de dégradation rapide.
En effet, souligne-t-elle, « la surexploitation conjuguée à des pratiques inappropriées de gestion des terres en plus des effets du changement climatique menacent sérieusement les ressources en terre et en eau.»
D’où l’intérêt d’un tel projet qui, assure-t-on, appuiera la partie nationale dans ses prises de décisions relatives à la dégradation des terres et à la désertification par une gestion durable des terres. Ce qui est une préoccupation majeure pour la réalisation des Objectifs de développements durable à l’horizon 2030, rappelle-t-on.
« Le projet permettra également d'aider le pays à renforcer et améliorer l'information nécessaire pour établir les rapports en vertu de la Convention des Nations unies de lutte contre la désertification (UNCCD) », précise l’organisation.
Signalons que ce projet s’étale sur une période de trois ans et qu’il est financé par le Fonds mondial pour l’environnement et cofinancé par 15 pays.
Selon la FAO, l’atelier de lancement organisé au Maroc a été l’occasion de diffuser les connaissances sur les composantes et les synergies nationales, régionales et internationales du projet aux partenaires nationaux.