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Ces questions et bien d’autres ont été au cœur des échanges qui ont dominé les débats lors de la rencontre sur «Le rôle de la statistique dans l’intégration de l’Afrique », organisée jeudi dernier en marge du 61ème Congrès mondial de statistiques, et à laquelle étaient conviés les directeurs généraux des Instituts nationaux de statistique (INS) d’une quarantaine de pays africains.
Réunis sur invitation conjointe du Haut-commissariat au plan (HCP) et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), les responsables africains de la statistique ont salué cette initiative, notant qu’elle a permis de mieux apprécier l’importance de la statistique, son évolution au niveau du continent et de connaître le chemin qui reste à parcourir pour harmoniser les pratiques, améliorer les mécanismes et obtenir les moyens financiers et humains à même de promouvoir cette discipline.
« Aujourd’hui, nous nous réunissons alors que le monde est en train de connaître des mutations profondes. L’Afrique n’est pas à l’abri de ces mutations puisqu’elle en subit quelques conséquences et opère aussi dans ces transformations que connaît le monde », a déclaré le Haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami.
« Nous devons continuer à nous voir, à travailler sur des sujets préparés auparavant non pas pour que nous fassions des discours, mais pour créer une coopération utile et concrète », a-t-il souligné lors de la séance inaugurale.
« L’essentiel pour moi, c’est qu’après une longue vie de militantisme, je suis sûr que tous les efforts qui ont été déployés, notamment au Haut-commissariat au plan, n’ont pas tété inutiles », a lancé le patron du HCP avant d’appeler les participants à contribuer à l’amélioration de la statique en Afrique.
« Etre exigeant dans l’utilisation de la statique, exigeant dans son ouverture sur de plus en plus de domaines, exigeant pour qu’elle soit érigée au niveau des normes internationales afin de garder et renforcer sa crédibilité. C’est ce que j’ai essayé de faire tout en souhaitant que cela continuera au HCP avec vous et en collaboration avec la CEA, l’Union africaine et la BAD », a-t-il conclu.
« L’année 2015 a été déterminante pour les dirigeants de notre continent avec l’adoption de deux agendas majeurs de développement : l’Agenda 2063 pour le développement de l’Afrique et l’agenda international 2030 des objectifs de développement durable (ODD) », a pour sa part rappelé Giovanie Biha, Secrétaire exécutive adjointe de la CEA chargée de la diffusion du, notant que les statistiques demeureront au cœur du processus de mise en œuvre de ces deux agendas.
Soulignons qu’à l’issue des échanges, les directeurs généraux des instituts nationaux de statistique (INS) ont formulé le souhait de voir se tenir au Maroc, en 2019, la prochaine conférence des directeurs des Instituts africains de statistique.
Ils ont aussi adressé leurs chaleureuses félicitations au HCP et à l’ISI pour l’excellente organisation du 61ème congrès de l’Institut international de la statistique à Marrakech et leurs sincères remerciements à Ahmed Lahlimi Alami et à l’ensemble de ses collaborateurs pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité auquels ils ont eu droit.
Déclaration de la réunion des directeurs généraux des Instituts nationaux de statistique africains
A l’issue de ce panel, les directeurs généraux des Instituts nationaux de statistique (INS) d’une quarantaine de pays africains ont formulé le souhait que le Haut-commissariat au plan du Royaume du Maroc et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique prennent l’initiative conjointe d’organiser, au Maroc, une conférence des directeurs généraux et directeurs des Instituts nationaux de statistique africains en collaboration avec les Institutions partenaires du développement en Afrique, et recommandent, tout en prenant en considération les mécanismes et les arrangements statutaires de la CEA et de l’Union africaine notamment la Commission africaine de la statistique, la réunion des directeurs généraux des INS et le Symposium africain pour le développement de la statistique, d’en prévoir la tenue en 2019 et de mettre à profit l’année 2018 pour lui assurer les meilleures conditions de succès.