-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
"Tout d'abord, les travaux de postproduction de mon film ne sont pas encore terminés" et par conséquent "il est impossible que mon film soit prêt pour le prochain festival. C'est la raison pour laquelle, je n'ai présenté aucune copie de "la Isla" au CCM, et donc, je n'avais rien à retirer", a-t-il encore expliqué.
"Si mon film était prêt, j'aurais été heureux de participer à cette édition de notre festival national et présenter mon nouveau film à mes confrères et mon public et dont je suis très fier", a-t-il conclu.
Ahmed Boulane dont les films ont toujours un côté politique, quoiqu'il refuse d'être qualifié de "politicien", a décidé de revenir, dans « La Isla », sur une affaire qui avait défrayé la chronique, en 2002: l'affaire, ou plutôt la crise de "Jaziret Leila". Ce petit îlot marocain, qui fut l'objet d'une démonstration de force intolérable, de la part du gouvernement Aznar. Dans ce film inspiré de cette crise politique, Ahmed Boulane retrace l'histoire d'un soldat marocain (incarné par Abdallah Ferkouss) qui se retrouve sur cette île, et qui n'a d'autre compagnon que Mamadou, un Subsaharien, miraculeusement rejeté par la mer. En plantant le drapeau marocain, notre vaillant soldat ne peut réaliser l'ampleur de la crise que son geste spontané allait déclencher entre le Maroc et l'Espagne.