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Initiée récemment par l'Organisation internationale de lutte biologique contre les animaux et les plantes nuisibles (OILB), Section régionale ouest paléarctique (SROP) en collaboration avec l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II - Complexe horticole d'Agadir, la rencontre a été l'occasion de présenter plusieurs aspects de la lutte intégrée en agrumiculture, notamment la gestion intégrée de la lutte contre les ravageurs des agrumes, les infrastructures écologiques, les méthodes et stratégies de lutte intégrée ainsi que les maladies et les mauvaises herbes des agrumes.
La rencontre des professionnels vise à promouvoir les bonnes pratiques phytosanitaires; le contrôle des insectes ravageurs en est un exemple pour optimiser la production en agrumes. Le pou de Californie, la cochenille australienne représentent des pertes colossales, d'où l'importance de production et de lâcher des auxiliaires comme rodalia cardinalis pour contrôler les insectes ravageurs. « Les domaines agricoles sont leaders dans ce secteur », affirme El Tazi Saïd, du comité d'organisation et responsable du département Production végétale dans les domaines agricoles. Et de poursuivre: « Nous avons initié l'installation de plusieurs insectariums qui font la production et les lâchers d'insectes bénéfiques pour le contrôle des insectes ravageurs ». Le coût du contrôle des problèmes phytosanitaires peut atteindre 10 à 15%, voire 30 à 40% s'il n'y a pas une bonne maîtrise des techniques de lutte contre les insectes ravageurs. La cératite (Ceratitis capitata), un insecte qui fait beaucoup de dégâts, s'attaque aux agrumes du Maroc. La pression de cette mouche est plus importante au Souss à cause de la présence de l'arganier. Pour minimiser ces dégâts, les agriculteurs ont recours à la technique des Latis. On produit des insectes mâles stériles et on les lâche dans l'environnement pour concurrencer les mâles fertiles, le but étant de réduire les populations de la cératite pour avoir moins de dégâts sur les vergers. La technique concerne dans une première étape 3000 ha dans la région du Souss ; elle sera généralisée si les résultats sont probants.
Les problèmes phytosanitaires qui s'attaquent aux productions de façon générale se multiplient progressivement, leur résorption par les traitements en vigueur est une solution dépassée, de l'avis des professionnels qui prônent le traitement de l’ensemble des problèmes à travers une stratégie de lutte intégrée, seule solution durable pour rehausser la qualité des productions.
Plus d'une centaine de communications ont été présentées lors de cette conférence internationale, en plus d'une visite de terrain dans la vallée du Souss dans des sites de production (vergers et pépinières) et de transformation (stations de conditionnement).