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Les incidents ont éclaté lorsque les manifestants unionistes ont traversé le secteur catholique de Short Strand après un rassemblement dans le centre de Belfast pour le retour de l’Union Jack.
Les nationalistes partisans d’une Irlande réunifiée ont lancé des balles de golf et des pierres dans leur direction.
Les policiers, appuyés par des hélicoptères, ont fait usage de canons à eau et ont tiré avec des balles en caoutchouc. Ils ont essuyé des jets de pierres.
Vingt-neuf policiers au moins ont été touchés, dont quatre ont dû être hospitalisés.
En décidant début décembre de ne plus faire flotter l’Union Jack que dix-sept jours par an sur l’Hôtel de ville, le conseil municipal de Belfast, à majorité catholique, a ravivé les tensions en Irlande du Nord. Depuis 1906, les couleurs britanniques étaient hissées chaque jour sur le «City Hall».
Depuis cette décision controversée, Belfast vit au rythme des violences les plus graves depuis l’accord d’avril 1998 entre les nationalistes catholiques et les protestants fidèles à la Couronne britannique.
Samedi, un millier d’unionistes s’étaient rassemblés devant l’Hôtel de ville. Alors qu’il étaient escortés par plusieurs centaines de policiers pour leur retour vers Belfast-Est, les affrontements ont commencé.
«Les manifestations se poursuivront tant que nos inquiétudes n’auront pas été prises en compte», a prévenu Fergus Ferguson, natif d’un quartier de Belfast-Sud.