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Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, M. Naciri a précisé que parmi ces affaires de corruption figurent celles liées à la fraude, à l'abus du pouvoir et à l'escroquerie.
Le ministre a par ailleurs évoqué les rapports publiés par la Cour des comptes et les Cours régionales et qui sont soumis directement aux parquets compétents, faisant savoir que leur nombre s'élève à 11 rapports au titre de 2010, dont cinq font l'objet d'interrogatoire, alors que les six autres sont dans la phase d'enquête préliminaire.
Il a également affirmé que 5 dossiers sont l'objet d'enquête préliminaire au titre de 2011, rappelant que le nombre des dossiers soumis à son département avant 2010 a atteint 17.
M. Naciri a estimé que les crimes financiers exigent des audits comptables, techniques et administratifs, ainsi que des expertises, mettant l'accent sur la nécessité de garantir les conditions à même d'assurer des jugements équitables pour les personnes poursuivies dans ce genre d'affaires. Le ministre a en outre réitéré la détermination du gouvernement à mettre en place son programme visant la moralisation de la vie publique et la lutte contre toutes les formes de corruption avec la fermeté requise.
Il a dans ce sens rappelé que la Chambre des représentants a entamé l'examen d'un projet de loi garantissant la protection juridique aux victimes, témoins, experts et aux dénonciateurs de la corruption, faisant remarquer que des services spécialisés dans les crimes financiers seront créés au sein de certaines Cours d'appel.