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Il s’agit de personnes inculpées par le parquet dans le dossier «Mohamed Idrissi Boutaib et consorts», avec à leur tête, l’ancien chef du service des recouvrements, l’ancien et l’actuel présidents du marché, le chef du bureau contrôle, les locataires des magasins 9-92, 9-35, 9-31, 9-29 et le mandataire du stalle 14. Dans sa plainte déposée le 10 juin courant, Mourad Gartoumi accuse ces personnes de bénéficier de bails de magasins sans aucun fondement juridique. Selon lui, il s’agit de locaux à usage de bureaux cédés à des mandataires qui n’ont pas hésité à les louer illégalement. Ces pratiques font perdre au Conseil de la ville près de 38.040.000 millions de centimes de droits de cession sans oublier les loyers qui sont estimés à près de 115 millions de centimes par an.
En plus de la perte de recettes, M. Gartoumi dénonce la falsification des données enregistrées à l’entrée du marché. Une pratique qu’il n’a cessé de condamner depuis 2007. Il pense qu’elle est même devenue la règle du fait d’un système informatique défaillant. Il estime les pertes enregistrées dans ce cadre entre 300 et 400 millions de centimes par jour.
Cette nouvelle saisine de la justice par Mourad Gartoumi, plaignant principal dans le dossier du marché de gros, intervient après les lettres qu’il a adressées au Cabinet Royal, au ministère de l'Intérieur, au ministère de la Justice, au wali de Casablanca, au gouverneur de la préfecture de Moulay Rachid territoire où se situe le marché de gros, au procureur général du Roi près la Cour d'appel de Casablanca, au juge d'instruction de la 3ème chambre près la Cour d'appel de Casablanca, à l'Instance nationale contre la corruption et aux présidents des deux Chambres du Parlement dans lesquelles il a demandé que justice soit faite et que fin soit mise à la gabegie qui règne au sein du marché de gros.
Rappelons que Mourad Gartoumi, commerçant au marché de gros, a entamé depuis 2003, sa lutte contre les détournements de fonds au sein de cet établissement où quelques personnes bien placées s'accaparent des biens publics. A rappeler que le dossier du marché de gros est toujours en instruction à la troisième chambre de la Cour d'appel de Casablanca.