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Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale a ainsi saisi le ministre français de l’Education nationale Luc Chatel ainsi que Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice. Dominique Raimbourg, député PS de Loire Atlantique et Najat Vaillaud-Belkacem secrétaire du parti spécialisée en questions de société se sont également emparés de l’affaire. Tous deux ont adressé des courriers à Luc Chatel afin de connaître l’avancement du dossier et les mesures prises par le Lycée français de Marrakech et par l’Education nationale française.
Cela fait désormais cinq ans que les faits se sont déroulés. A l’époque, les jeunes filles étaient scolarisées en classe de troisième et affirment avoir été victimes de viols ayant eu lieu à l’intérieur même de l’enceinte de l’établissement ainsi qu’à l’extérieur. Pire encore, victimes et suspects ont été scolarisés dans la même classe. Une situation particulièrement difficile à vivre et qui a eu de lourdes conséquences sur la vie des jeunes filles. Depuis lors, ces dernières n’ont eu de cesse de revendiquer qu’une enquête en bonne et due forme soit ouverte afin que les suspects puissent comparaître devant un juge. Des revendications restées lettre morte puisqu’ à ce jour, ni la justice française ni la justice marocaine ne se sont saisies de l’affaire. Pourtant, en février dernier, la famille de l’une des victimes a déposé une nouvelle plainte auprès du Parquet de Paris à l’encontre des cinq agresseurs présumés pour «tentative de viol en réunion» et contre le proviseur du lycée en exercice au moment des faits pour «non dénonciation de crimes» et «omission de porter secours».
Aujourd’hui, tous espèrent que la mobilisation de certaines personnalités socialistes françaises et que les courriers adressés au ministre de l’Education et à la ministre de la Justice permettront de dénouer l’affaire et d’ouvrir enfin un procès qui rétablirait non seulement la vérité mais qui redonnerait surtout aux victimes un peu d’honneur et de dignité.