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L’audition d’El Farra fait suite aux poursuites judiciaires diligentées contre 22 personnes mises en cause dans la gestion de la Mutuelle générale du personnel des administrations publique (MGPAP). Cette procédure, précise la même source, a été initiée entre les deux sessions, dans le cadre d’une procédure de flagrant délit en vue de permettre à la Cour de prendre toutes les dispositions légales, y compris l’arrestation du mis en cause, indépendamment de sa qualité de parlementaire, conformément à la jurisprudence née du cas Mohamed Oumouloud.
Les autres personnes, dont des hommes d'affaires, des gérants de sociétés, des fonctionnaires, un médecin, une journaliste, une notaire, une déléguée, un ingénieur et un professeur, sont poursuivies pour «détournement de deniers publics, falsification, corruption, abus de confiance, abus de pouvoir et blanchiment d'argent et participation».
Parmi les six femmes arrêtées figurent la directrice de la MGPAP, Wafaa Bennani et la propre épouse de l'ancien homme fort de cette institution, Mohamed El Farraâ qui a été mise en liberté provisoire. Font également partie du lot, deux anciens trésoriers, à savoir Mohamed El Hammar et Mhamed Al Guennioui.
14 des mis en cause sont placés en détention provisoire sur ordre du président de la 4ème Chambre d'instruction près l'annexe de la Cour d'appel à Salé et huit autres ont été mis sous contrôle judiciaire.
Il convient de rappeler que durant son mandat, près de 70 milliards de centimes des avoirs de cet établissement qui compte 350.000 adhérents et 850.000 ayants droit, auraient été dépensés sans justification, voire sans justificatifs valables. Cette affaire qui avait provoqué une véritable levée de boucliers et induit une lutte acharnée contre cet abus de biens sociaux remonte à l'année 2002.
Il n'est pas sans rappeler que la gestion de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) était entachée de graves irrégularités et violations de la loi soulignées par les autorités publiques compétentes et par les partenaires sociaux depuis l'année 2002.
Plusieurs autorités publiques de tutelle et des partenaires sociaux avaient attiré l'attention sur les défaillances et manquements aux règles juridiques de base, commises dans la MGPAP, notamment les ministères des Finances et de l'Emploi, les délégués, les administrateurs, les membres de la commission de contrôle, les députés et les conseillers parlementaires, les organisations professionnelles de la santé, l'IGF, les organisations des droits de l'Homme, les syndicats, les partis politiques et autres organisations de protection des deniers publics.