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Le tribunal a également décidé d’imputer les frais de justice à la charge de M. Khairat, également directeur de publication des quotidiens «Al Ittihad Al Ichtiraki» et «Libération».
Ce dernier avait, dans un communiqué lu lors de la dernière audience, annoncé qu’«il ne comptait aucunement porter préjudice au Prince Moulay Hicham à qui il n’éprouve que respect et considération, ni le diffamer ou attenter à sa respectabilité, de même qu’il n‘avait nullement l’intention, que ce soit de manière directe ou indirecte, de l’assimiler à ceux qui ont dilapidé ou participé à la dilapidation des deniers publics».
«Par souci de s’élever au-dessus de tout ce qui serait de nature à créer quelque confusion que ce soit», Abdelhadi Khairat avait présenté «ses excuses personnelles à Son Altesse Moulay Hicham Alaoui pour tout préjudice qu’il aurait causé par ses déclarations faites sur la base de données erronées, mais en toute bonne foi sans calculs ni arrière-pensées».
A la suite de la lecture de ce document qui a fait l’objet de négociations dont la finalité première a été la conclusion, dans les meilleurs délais, d’une paix des braves où il n’y ait ni vainqueur ni vaincu, le tribunal avait mis l’affaire en délibéré.
La défense de la partie plaignante avait fait savoir, pour sa part, que SA le Prince Moulay Hicham renonçait à sa plainte.