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Des équipes du Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute à Ottawa, et du Sick Children Hospital de Toronto, ont mesuré le taux de folates de 5248 Canadiens de 6 à 79 ans. Résultat : seulement 1% d’entre eux présentait un déficit en vitamine B9. Pas de quoi donc, décider de mettre en place une supplémentation systématique de la population ! En revanche, la même étude montre également qu’une femme en âge de procréer sur cinq présente une carence en vitamine B9. Une proportion loin d’être anodine. C’est pourquoi chaque femme en âge d’être mère devrait être suivie par son médecin, pour que ce dernier puisse lui prescrire les compléments vitaminiques nécessaires en cas de désir de grossesse. En matière de compléments vitaminés en tout cas, la modération reste de mise pour le reste de la population. Selon la même étude, 40% des Canadiens présenteraient un excès d’acide folique. Et les auteurs estiment que ce constat ne doit pas être pris à la légère. Ce surplus augmenterait en effet le risque de certains cancers, colorectaux notamment. Raison de plus pour laisser aux médecins le choix de prescrire tel ou tel complément alimentaire en fonction des besoins réels de leurs patients, évalués selon des techniques éprouvées. L’exemple des folates n’est d’ailleurs pas unique. Et cette nouvelle prise de conscience n’est pas sans rappeler le cas du fluor, longtemps administré de manière systématique et parfois désordonnée. Depuis quelques années, il est désormais prescrit au cas par cas.