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Côté jouets, il y en a pour tous les goûts : poupées bigarrées, pistolets et chars de combat miniatures, panoplies du parfait bricoleur, du (de la) parfait(e) cuisinier(e) ou du médecin averti et autres gadgets… Nombre de commerçants ont transformé leurs devantures et se sont mis à la vente de jouets à l'occasion de la fête de l'Achoura. Malgré la pluie, le même spectacle s'offre à la vue à l'extérieur des « kissariats » : les jouets qui jonchent le sol trouveront, eux aussi, preneurs. Car si certains parents peuvent satisfaire les caprices de leurs bambins en privilégiant les centres commerciaux et kissariats qui proposent des jouets pouvant aller jusqu'à 1000 Dhs (voire plus), d'autres opteront plutôt pour les vendeurs informels qui proposent des prix convenant aux petites bourses. La place Feddan ou l'avenue Jazaïr sont les points de rencontres habituels de ces vendeurs « informels ». Ils crient et gesticulent à qui mieux mieux : pour 5 Dhs, 7 Dhs ou 20 Dhs (pour le haut de gamme !), les enfants et parents repartent avec leurs jouets. Abdellatif travaille exclusivement durant les périodes de fêtes. Pour Achoura, il a acheté pour 8000 Dhs de jouets et nous confie gagner 0.80 dirhams sur chaque pièce vendue. Seulement, le rapport qualité/prix fait largement défaut. Cette année encore, ce sont les jouets chinois qui font fureur. « Les parents les préfèrent car ils ne sont pas chers. La qualité passe après le portefeuille », nous confie un parent. Plus loin, un jeune vendeur nous explique acheter sa marchandise à Tétouan même (Bab Tout). D'où viennent-ils? Il nous répondra sans équivoque: « Je ne vais pas vous mentir. C'est « made in China » qui est indiqué sur les boîtes mais… Je vous rassure, ils viennent de Casablanca ! » Voici une maigre consolation…. Apparemment, que le jouet ne soit pas aux normes, que la roue de tel camion puisse être fixée facilement ou que la dose de plomb soit supérieure à la normale, cela ne fait sourciller aucun parent sur les lieux….
Un article qui ne se démodera apparemment pas : le tambour. Enfants et adultes n'hésitent pas à s'en approprier chaque année. C'est, selon ce vendeur, le jour de l’Achoura (mercredi 7 janvier pour cette année) que les ventes augmenteront. Depuis trois ans, il transforme son bazar pour l'occasion même si, ajoute-t-il, les bénéfices sont relativement dérisoires pour ce genre de produits. Des prévisions de chiffres ? Il n'en a pas car, nous confie-t-il, « avec la crise et les événements de Gaza, les gens n'ont pas le cœur à la fête… » Reste à voir…