Sous l'égide du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et le Centre russe de la science et de la culture à Rabat, le peintre Achour Mohamed Fathalah (né en 1955 à Rabat) expose actuellement ses œuvres récentes jusqu’au 21 mars courant, à la Salle polyvalente dudit centre.
Sur les traces de l'art onirique, entre art spontané et art singulier, voire insolite, Achour, artiste-peintre autodidacte, nous fait voir des oeuvres anecdotiques à partir de ses propres impulsions et ses contemplations populaires. Il nous propose un travail minutieux et délicat reflétant sa sensibilité propre.
Membre de l'Association Arc en Ciel de Marseille et trésorier de l'Association «Symposium des Jeunes», Achour puise son inspiration dans son environnement proche et sa mémoire infantile dont le souci majeur est de mettre en toile des formes expressionnistes accessibles à tous et appréciées à plusieurs niveaux, sans exiger nécessairement de connaissances culturelles approfondies au préalable, à l'opposé d'une peinture qualifiée d'élitiste qui ne touche qu'une partie aisée et instruite de la population.
A l'instar de sa mère, la défunte Hadja Mina Ben Masoud, Achour tisse ses toiles avec l'esprit d'une brodeuse qui relate sa vie introspective et enchante la beauté latente des temps perdus, tout en s'éloignant dans tous les cas de la reproduction fidèle du réel, et tout en s'attachant plutôt aux états d'âme de ses scènes, ses émotions, ses visions subjectives du monde. L'acte pictural capte des formes chatoyantes et émouvantes, s'inspirant donc des détails du quotidien. Par un élan de créativité considérable, la toile est marquée par une esthétique brute et fascinante, celle du Maroc profond, ses couleurs et ses trésors symboliques.
Un art conçu à l'abri du monde intérieur, exclusivement à la lumière de l'imagination et de l'interprétation colorée, ce qui dynamise davantage la vie approfondie des formes et des couleurs, dans la « mise en scène miniaturisée » des scènes et des personnages, à la limite de l'onirisme et de la représentation.
On peut donc rappeler l'importance que prend le traitement de l'image iconographique comme “registre visuel riche en émotion et connotations ”, avec une forte accentuation des couleurs vives et captivantes ; mais aussi les ambiances très festives et verdoyantes, où prédominent les lignes pointues et les motifs anthropomorphes et floraux.
Coloriste hypersensible, Achour nous procure la joie de vivre et de rêver dans la filiation des artistes qui cherchent à partager des émotions avec les publics, en scrutant un monde qui s'adresse à l'œil du coeur.
Ses peintures sur toile et sur peau témoignent d'un rapport interactif entre une démarche codifiée et une inspiration populaire à l'état pur. Elles nous révèlent également la profondeur de la couleur et la fertilité de l'imagination. C'est tout un monde autonome lié à l'enfance du peintre, à la nostalgie de ses origines et ses racines.
L'univers tissé par Achour parle à l'intuition plus qu'à la perception. Innocent et merveilleux, il nous enchante par le grand plaisir de voir et de revoir. L'artiste donne à son graphisme lyrique, qui revêt un caractère de plus en plus symbolique, une dimension paradisiaque. Il donne un exemple de doigté et d'exigence. Il ne laisse s'installer aucune facilité, aucun procédé académique, aucune prétention maladive. Chaque tableau est un berceau qui renouvelle l'aventure, génère son propre mode de croissance au Maroc et à l'étranger.
Sur les traces de l'art onirique, entre art spontané et art singulier, voire insolite, Achour, artiste-peintre autodidacte, nous fait voir des oeuvres anecdotiques à partir de ses propres impulsions et ses contemplations populaires. Il nous propose un travail minutieux et délicat reflétant sa sensibilité propre.
Membre de l'Association Arc en Ciel de Marseille et trésorier de l'Association «Symposium des Jeunes», Achour puise son inspiration dans son environnement proche et sa mémoire infantile dont le souci majeur est de mettre en toile des formes expressionnistes accessibles à tous et appréciées à plusieurs niveaux, sans exiger nécessairement de connaissances culturelles approfondies au préalable, à l'opposé d'une peinture qualifiée d'élitiste qui ne touche qu'une partie aisée et instruite de la population.
A l'instar de sa mère, la défunte Hadja Mina Ben Masoud, Achour tisse ses toiles avec l'esprit d'une brodeuse qui relate sa vie introspective et enchante la beauté latente des temps perdus, tout en s'éloignant dans tous les cas de la reproduction fidèle du réel, et tout en s'attachant plutôt aux états d'âme de ses scènes, ses émotions, ses visions subjectives du monde. L'acte pictural capte des formes chatoyantes et émouvantes, s'inspirant donc des détails du quotidien. Par un élan de créativité considérable, la toile est marquée par une esthétique brute et fascinante, celle du Maroc profond, ses couleurs et ses trésors symboliques.
Un art conçu à l'abri du monde intérieur, exclusivement à la lumière de l'imagination et de l'interprétation colorée, ce qui dynamise davantage la vie approfondie des formes et des couleurs, dans la « mise en scène miniaturisée » des scènes et des personnages, à la limite de l'onirisme et de la représentation.
On peut donc rappeler l'importance que prend le traitement de l'image iconographique comme “registre visuel riche en émotion et connotations ”, avec une forte accentuation des couleurs vives et captivantes ; mais aussi les ambiances très festives et verdoyantes, où prédominent les lignes pointues et les motifs anthropomorphes et floraux.
Coloriste hypersensible, Achour nous procure la joie de vivre et de rêver dans la filiation des artistes qui cherchent à partager des émotions avec les publics, en scrutant un monde qui s'adresse à l'œil du coeur.
Ses peintures sur toile et sur peau témoignent d'un rapport interactif entre une démarche codifiée et une inspiration populaire à l'état pur. Elles nous révèlent également la profondeur de la couleur et la fertilité de l'imagination. C'est tout un monde autonome lié à l'enfance du peintre, à la nostalgie de ses origines et ses racines.
L'univers tissé par Achour parle à l'intuition plus qu'à la perception. Innocent et merveilleux, il nous enchante par le grand plaisir de voir et de revoir. L'artiste donne à son graphisme lyrique, qui revêt un caractère de plus en plus symbolique, une dimension paradisiaque. Il donne un exemple de doigté et d'exigence. Il ne laisse s'installer aucune facilité, aucun procédé académique, aucune prétention maladive. Chaque tableau est un berceau qui renouvelle l'aventure, génère son propre mode de croissance au Maroc et à l'étranger.
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