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Le dramaturge estime que l’artiste doit jouer son rôle. «Il est un reflet de notre époque. Il est là pour poser des questions et essayer d’aller au-delà des évidences», a-t-il précisé avant de poursuivre : «Le Maroc a connu comme l’ensemble des pays du Printemps arabe certains changement politiques, constitutionnels et institutionnels. Je crois qu’il est temps de mettre au diapason ces mutations et de les interroger».
Pour ce faire, il a fait appel à trois personnages inspirés du Maroc profond, celui de la Siba (anarchie). Une époque où seule la force prime et où le pouvoir rime avec violence. C’est l’histoire du caïd Bouchta, de Zghiba et de Mimoun, jouée par un trio infernal, en l’occurrence Jawad Alami, Abderrahim El Meniari et Abdeltif El Khamouli qui se disputent le pouvoir dans lequel les rôles sont interchangeables (dominant/dominé). Des personnages simples mais qui se révèlent plus complexes en se lançant dans un jeu où tous les coups sont permis.
Un jeu qui dépasse les discours pour aller vers le langage du corps et donc embarquer le spectateur dans une aventure parfois insaisissable. Mais c’est un pari qui mérite d’être salué grâce aux talents des comédiens et à la prouesse scénique du metteur en scène.
La pièce sera présentée de nouveau au Festival du rire prévu la semaine prochaine.