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La semaine dernière, l’armée malienne a accusé les rebelles touareg du mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de mobiliser des femmes et des enfants à Kidal, pour jeter des pierres sur les populations noires et sur les militaires africains et maliens.
Selon le lieutenant-colonel Diarran Koné, de l’armée malienne, depuis l’arrivée vendredi dernier des soldats maliens à Kidal, en parallèle au cantonnement des combattants du MNLA et conformément à l’accord de Ouagadougou, «les manifestants, manipulés par le MNLA, ont blessé trois militaires africains de la Minusma (mission de stabilisation de l’ONU) et jeté des cailloux sur trois véhicules de l’armée malienne dont une ambulance».
«C’est une grave violation de l’accord de paix» de Ouagadougou signé le 18 juin entre rebelles touareg et le gouvernement de transition du Mali et «nous demandons aux forces impartiales (armées française et de l’ONU présentes à Kidal) de le dire publiquement», a ajouté le lieutenant-colonel Koné.
Mercredi, les rebelles touareg présents à Kidal ont réclamé la libération de personnes détenues par le régime malien, prévue dans l’accord signé en juin avec Bamako en vue de la présidentielle du 28 juillet.
L’accord signé au Burkina Faso pour permettre la tenue à Kidal de la présidentielle prévoit, outre le retour de l’armée malienne dans la ville et le cantonnement des rebelles qui l’occupaient depuis février, la libération des personnes «détenues du fait du conflit armé».
Le responsable touareg a également accusé l’armée malienne, dont quelque 150 soldats sont arrivés le 5 juillet à Kidal, d’être accompagnée sur place de combattants appartenant à des «milices».
Cette tension dans la ville et la crainte que le premier tour de la présidentielle ne puisse s’y dérouler normalement a poussé Tiébilé Dramé, candidat à la présidentielle et artisan de l’accord de Ouagadougou au nom du gouvernement de transition à Bamako, à demander lundi à la Cour constitutionnelle un report du scrutin.
Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a écarté tout report du premier tour de l’élection présidentielle du 28 juillet, soulignant qu’un «report de quelques mois ne règlerait pas les questions techniques fort judicieuses que certains ont soulevées».