Aube de la Libye, une alliance armée, s'est emparée de Tripoli il y a un an et a déclaré ses propres institutions, avec le CGN pour parlement, après avoir chassé les autorités légales vers l'Est.
"Nous sommes toujours dans le dialogue, mais nous ne comprenons pas vraiment pourquoi cette précipitation à signer avant l'accord de toutes les parties," a déclaré à Reuters Mouafak Haouas, qui représente le CGN au Maroc.
Certains représentants de municipalités à Tripoli et de la ville de Misrata, alliée à Aube de la Libye, ont signé l'accord.
La proposition de l'Onu prévoit un gouvernement d'union nationale pour une durée d'un an qui serait dirigé par un Premier ministre et deux adjoints.
En ce qui concerne le pouvoir législatif, il serait attribué à la Chambre des représentants, le Parlement élu et reconnu par la communauté internationale, ce à quoi s'oppose le CGN.
"Cet accord apportera une étape, une étape importante, sur la route de la paix en Libye", a déclaré l'émissaire spécial de l'Onu pour la Libye, Bernardino Leon, lors de la cérémonie de signature à laquelle participaient des diplomates arabes et occidentaux.
"Permettez-moi de mettre en valeur un message : la porte restera ouverte pour ceux qui ont choisi de ne pas être ici", a-t-il ajouté. L'émissaire spécial des Etats-Unis pour la Libye, Jonathan Winer, a minimisé l'absence du CGN. "Il y a seulement quatre délégués qui n'ont pas signé", a-t-il dit à Reuters. "Ceux qui n'ont pas encore parafé cet accord ont (encore) l'opportunité de monter à bord."