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Certes, nul ne peut contester la qualité et la singularité du patrimoine naturel des plages de la province, mais personne ne peut non plus prétendre qu’elles disposent de toutes des infrastructures et services de base.
La plage d’Essaouira vient d’être labellisée Pavillon Bleu pour la dixième année consécutive par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. Un label qui atteste de la qualité de ses eaux de baignade, son sable, ses infrastructures et services de base ainsi que les programmes de sensibilisation et d’éducation à l’environnement. Mais qu’en est-il des autres plages de la province qui n’ont rien à envier à la plage de Mogador au niveau de la biodiversité, de la qualité des eaux et du sable?
Une question que se posent les estivants choqués par la pauvreté des infrastructures et services des plages rurales de la province : absence de blocs sanitaires, de vestiaires, de signalisation, d’accès sécurisés, de supports d’information et de sensibilisation, de dispensaires, de poubelles, entre autres. Tel est le constat partagé par les plages de Sidi Kaouki, Moulay Bouzercktoune, Tafedna et Bhaibah.
Par ailleurs, il faudra signaler le problème de dégradation des infrastructures routières qui sont à l’origine de plusieurs accidents et accrochages entre conducteurs, surtout sur la route menant à Sidi Kaouki.
Une route à haut risque, dégradée et trop étroite pour assurer le flux des engins. Comment peut-on alors optimiser le tourisme des sports nautiques dans cette station balnéaire en l’absence d’accès sécurisés?
Même constat pour la route tortueuse et étroite menant à la plage de Tafedna qui regorge pourtant de potentialités naturelles et de richesses maritimes très importantes.
«Pour moi, Tefdna est incontestablement la plus belle des plages d’Essaouira. Son climat est toujours clément, ses eaux de baignade sont très propres, et elle offre un panorama des plus beaux. Malheureusement, elle manque toujours de services de base requis pour assurer le minimum de confort à ses visiteurs charmés par sa biodiversité. Nul ne peut encore imaginer l’existence de plages sans blocs sanitaires à titre d’exemple!» nous a déclaré un aoûtien.
A Bhaibah, chiens ânes, et chèvres font partie du quotidien de la plage submergée de déchets. En l’absence d’eau potable, d’éclairage public, d’assainissement, de poubelles, de signalisation, d’accès, de blocs sanitaires et de parking, cette belle plage à 50 km au nord d’Essaouira sur la route de Safi perd au quotidien de son attractivité. Chose qui ne sert en rien les attentes des citoyens qui réclament un développement territorial axé sur les potentialités naturelles de la région.