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Abderrazak Misbah, journaliste à Al-Ittihad Al-Ichtiraki, a figuré parmi les professionnels honorés à la Fête de la presse sportive arabe, tenue samedi soir à Tunis.
Organisée par l'Union arabe de la presse sportive, cette Fête, qui est à sa neuvième édition, est devenue une tradition annuelle pour rendre hommage aux journalistes ayant consacré leur existence à faire valoir les bonnes pratiques professionnelles et promouvoir le sport dans leurs pays respectifs.
Le gala, qui s'est déroulé en présence du ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports, a mis sous les feux de la rampe des hommes de médias aux parcours bien différents mais partageant le souci de servir la cause de la presse sportive, des fois dans l'anonymat total.
En recevant son prix, Abderrazak Misbah, qui compte aujourd'hui parmi les vétérans de la presse sportive au Maroc, n'a pas caché l'émotion de voir récompenser trois décennies de labeur, d'abnégation et de don de soi, ponctuées de petites anecdotes et histoires ajoutant du sel à la carrière de tout journaliste.
Misbah, resté fidèle au journal de ses premiers amours, espère voir émerger une nouvelle génération de journalistes sportifs aussi engagés et aussi passionnés que les pionniers qui, malgré les moyens dérisoires de l'époque, ont réussi à s'acquitter honorablement de leur mission d'information et de vulgarisation auprès des lecteurs et de l'opinion publique.
A l'occasion de ce conclave annuel, les professionnels arabes et des chercheurs ont débattu de l'avenir de la presse sportive dans les pays de la région et les défis qu'imposent l'arrivée des nouvelles technologies et d'informations aux supports traditionnels.
C'est dans ce sens que le rédacteur en chef du bi-hebdomadaire +Al-Mountakhab+, Badreddine Al-Idrissi, a estimé que les rapports entre les deux modes d'expression sont "tout autant conflictuels que complémentaires", d'où l'effort à fournir afin de réunir les conditions de cohabitation entre la presse classique et la presse digitale.
Il a souligné que l'Etat a un rôle central à jouer, à travers les structures de régulations, en vue d'encourager une presse sportive conciliant vigilance déontologique et liberté d'expression.