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Salah Eddine Ben Moussa, Malika El Omari, Naima Ilias, Farida Bouazzaoui, Zineb Samara sont les principaux protagonistes du nouveau long métrage du réalisateur marocain. Un casting haut de gamme pour un long métrage qui traite d’un sujet, il faut le souligner, bien connu des Marocains : «Bayra». Ces vieilles filles qui, malgré leur âge avancé, ne trouvent pas d’époux.
A travers ce film, Mohamed Abderrahman Tazi s’est donc intéressé au vil destin de «Bayra». Vil, c’est sans doute le mot, car il s’agit d’une réalité que de nombreuses familles marocaines ont souvent du mal à accepter, confrontées au regard incompréhensible d’une société qui y voit un grand problème.
Mokhtar doit trouver un mari à sa nièce Marzaka, hôtesse de l’air de son état. Pour honorer le testament de son frère décédé, cet adoul (notaire traditionnel) sexagénaire, célibataire et misogyne se plie en quatre pour la marier. Il faut dire que ce dernier tient à respecter les dernières volontés du défunt. Une entreprise qui est loin d’être gagnée.
C’est ainsi que ce notaire décide de quitter Taounate, une ville du Nord du Maroc, pour s’installer avec commodité dans la grande maison de son frère à Fès où il compte gérer à sa manière la vie de tous. Notamment, suggère le synopsis, «celle de Lal’Kamla et celle de Lal’Bahya, les deux épouses veuves, l’une, impotente et l’autre artiste en herbe farfelue, puis celle de Hadda, en esclavage domestique depuis son jeune âge». Et bien entendu la fameuse nièce.
Mais contre toute attente, la mission va s’avérer beaucoup plus difficile qu’il ne l’avait souhaité.
En effet, alors qu’il s’attelle à trouver une solution pour sa trentenaire de nièce, Mokhtar doit faire face à un invité surprise qui, visiblement, emballe cette dernière. Il s’appelle Souleima. Cet homme de couleur talentueux est le chef du groupe musical de Zayd, le neveu jazzman à l’âme bohémienne revenu de l’étranger et à qui l’on doit ce rapprochement inattendu.
Mohamed Abderrahman Tazi n’est plus à présenter. Le réalisateur est une référence sur la scène cinématographique nationale. Ce professionnel d’exception, qui s’est distingué dans bien de productions, a beaucoup travaillé sur le patrimoine marocain, offrant ainsi au cinéma national des chefs-d’œuvre inégalés. Ses productions qui ont fait le bonheur du public et des cinéphiles, témoignent du talent de ce cinéaste très respecté par ses pairs.
Cette comédie a été réalisée avec Fadil Chouika (directeur de la photographie), Mohamed Oussama (musique), Said Slimani (cameraman), Mohamed Simou (ingénieur du son), Mohammed El Ouazzani et Rachyd Allal (monteurs) et Mohamed Oussama (graphisme) ainsi que Jamila Soussi (productrice exécutive)